Procès mike mukebayi: un faux décelé dénotant la tricherie du parquet

Samedi 4 octobre 2014 - 19:31

Procès Mike Mukebayi : un faux décelé dénotant la tricherie du parquet
(KINSHASA)- Une photocopie prétendument certifiée conforme à l’original du journal Rd-Congo News avec des mentions de bas de page présentée par le ministère public comme la signature de l’article supposé imputer méchamment le cardinal Mosengwo a été décelée à l’audience de vendredi dernier par les avocats de Mukebayi comme un faux. Selon la loi, la certification qui vise l’authentification se fait avec un document original. Au regard de la même la loi, le ministère public ne peut plus certifier une photocopie et la présenter, à ce stade, devant le tribunal comme conforme à l’original de lors qu’à l’instruction, il avait déjà initié son action sur base d’une photocopie. La photocopie n’est pas l’original qu’on doit certifier, a condamné Me Gérard Ledi qui a promis des poursuites judiciaires contre la personne qui a monté ce faux document. La défense a conclu à l’acharnement contre l’une des meilleures plumes du pays. Pourquoi veut-on clouer inutilement Mike Mukebayi là où la loi est claire? , s’est interrogé un membre de Journaliste en danger. Autre irrégularité, les noms du directeur de publication et de l’Editeur qui se trouvent généralement au bas de la couverture du journal comme l’exige la loi, ont été montés sur la même photocopie pour démontrer la responsabilité de l’éditeur dans l’article mis en cause. Pour Me Serge Mayamba, l’un des avocats de Mike Mukebayi, la question a été posée au tribunal comment on peut présenter comme authentique un document qui n’est pas original dès le départ. Mike Mukebayi s’est dit non concerner par le document versé dans le dossier de lors qu’il s’agit d’une photocopie montée. A une question du juge, le journaliste a rappelé qu’il lui était difficile de répondre à une préoccupation basée sur un faux. Je vous dis qu’il est poursuivi par un article d’une photocopie mais où le journal original et donc la base de l’instruction est déjà fausse, a déploré Serge Mayamba. D’abord, ajoute-t-il, Mike Mukebayi est poursuivi pour des faits qui relèvent de la responsabilité d’une autre personne. Le tribunal a été interpellé par les avocats de la défense qui ont démontré, preuve à l’appui, que le pénalement responsable, c’est le directeur de publication et non l’éditeur. Pour le cas précis, Mukebayi est victime d’une cabale politique, a conclu Jean Claude Vuemba, un opposant congolais.

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