A propos des FDLR

Jeudi 11 septembre 2014 - 14:10

Le Phare informe que la question du désarmement des FDLR dans les Kivu et leur relocalisation en Province Orientale ont dominé la conférence hebdomadaire des Nations Unies d’hier mercredi 10 septembre 2014 au quartier général de la MONUSCO à Kinshasa. Selon le général Abdallah Wafy, représentant spécial adjoint de la MONUSCO, ce processus connaît des blocages uniquement à cause des éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui refusent de concrétiser une promesse qu’ils avaient eux-mêmes faite. «Sans aucune condition, ils ont décidé de ne plus partir. Dans une lettre de leur président ad intérim, le général Victor Byiringiro a simplement rappelé que jadis des officiers qui avaient accepté le désarmement ont été massacrés car trahis par la MONUSCO, la RDC, etc. », a martelé le général Wafy.

L’Avenir précise que les FDLR n’ont plus que quelques jours pour se décider définitivement sur leur sort. Soit ils se conforment aux décisions prises par rapport à leur désarmement volontaire et délocalisation à Kisangani en attendant leur rapatriement dans leur pays au Rwanda. Ce qui serait pour eux une décision bien réfléchie. Ou bien alors, s’ils s’entêtent à ne pas vouloir quitter la région du Kivu, ils doivent se préparer à une éventuelle attaque militaire de haute envergure qui mettra définitivement fin à leur règne.

Dans le même registre, Forum des As précise que présents en RDC depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, frontalières du Rwanda, les rebelles hutu-rwandais, dont quelques dizaines de membres sont recherchés par la justice internationale pour leur implication dans le génocide des Tutsi cette année-là au Rwanda, ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire. Mais seuls 200 combattants des FDLR environ se sont rendus sur les 1.500 à 2.000 hommes que compterait encore le mouvement en RDC, et le processus est bloqué depuis trois mois.

La Tempête des Tropiques, à son tour, souligne qu’à la lecture des efforts conjoints déployés par la MONUSCO et les FARDC, il ressort que le retour à la paix est un long processus alors que le pyromane n’a besoin que de peu de temps pour allumer le feu. Le moins que l’on puisse dire pour l’instant est que les espoirs pour un véritable retour à la paix sont permis. C’est ce à quoi se livrent les forces de la MONUSCO et celles de la RDC.