La star américaine d’origine sénégalaise Akon multiplie des actions en faveur de son continent d’origine. « L’enfant du Ghetto » est depuis vendredi en République démocratique du Congo (RDC) où il participe à Goma à la célébration de la journée internationale de paix. Placée sous le thème «Droit des peuples à la paix», cette journée (21 septembre) est l’occasion pour la star de partager le podium d’autres artistes africains notamment de Goma.
Depuis vendredi, Akon a posé ses valises en RD Congo dans le cadre de «Peace one Day». L’artiste sénégalais qui œuvre depuis quelques années avec sa fondation sur le continent n’a pas hésité à se joindre à l’initiative.
« Chaque année, l’évènement se tient dans un lieu différent. Cette année c’est au Congo. C’est un mouvement qui appelle à une journée de paix mondiale. C’est un pas énorme. Même si des gens disent ce n’est qu’un jour, c’est à eux de faire pour que ça ne dure pas qu’un jour. Nous ne pouvons que lancer l’initiative et espérer qu’elle soit suivie. Mais je pense qu’une journée de paix au cours de la quelle chacun peut aller à la rencontre de son pire ennemi et lui dire : « comment pouvons-nous faire la paix en ces 24heures et mettre fin à notre différend… Voilà le message », a-t-il indiqué dans une interview accordée à Trace TV.
Seront sur la scène ce dimanche aux côtés d’Akon, la jeune chanteuse Dety Darba, le jeune dramaturge et musicien Mzee Mbukuli et le percussionniste et danseur traditionnel Ives Ndagano. Tous sont venus de Goma (Nord-Kivu), une zone souvent théâtre de violents affrontements.
Pour Akon, agir pour le développement de l’Afrique est un devoir. Il appelle par ailleurs les autres africains de la diaspora à soutenir les efforts du continent.
« Je suis africain. Ma mère, mon père, ils sont tous nés en Afrique. Toute ma famille est en Afrique. (…) Ma fondation se mobilise énormément pour les enfants, l’éducation et la santé en Afrique. Et nous avons trouvé des pistes pour aider la communauté. Nous les enfants de la diaspora, nous nous devons de soutenir notre communauté », précise Akon.