Selon Albert Tcheta, si la réforme de la bancarisation était réussie, la RDC devrait avoir à ce jour un marché financier relativement développé pouvant permettre au Trésor public de diversifier ses sources de financement, ce qui limiterait la tentation du gouvernement de recourir au levier du financement monétaire au moment de la chute des rentes minières. Ph. Tiers
La décision du Comité de Politique Monétaire prise au terme de la session extraordinaire tenue à Kinshasa le 23 février 2016 suscite des réactions au sein de l’opinion. Dans le lot des réflexions d’économistes qui aliment les débats, figure celle d’Albert Tcheta-Bampa.
Dans son analyse, ce PhD d’économie de l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne pense que « l’intervention de la BCC sur le marché des changes par la cession des devises ne sera pas efficace parce que la persistance de degré de dollarisation et la structure de production de l’économie congolaise empêchent la transmission de la politique monétaire ».
L’auteur de la Tribune que Zoom Eco vous propose est actuellement chercheur associé au Centre d’Economie de la Sorbonne et Professeur d’économie à l’Université protestante au Congo-UPC. Il est également spécialiste des pays en développement, principalement les pays d’Afrique. Ses recherches portent sur la macroéconomie ; l’économie institutionnelle et politique ; la croissance économique ; l’économie de choix publics ; l’économie industrielle & organisation. Pour lire l’’intégralité, cliquer sur ce lien :