La coalition Cap pour le Changement, "CACH", a, dans une déclaration ce lundi 29 avril 2019, fustigé certains propos entendus le week-end dernier à Kinshasa lors d'une manifestation politique.
Par l'entremise de l'une de ses personnalités en la personne de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, CACH affirme que le chef de l'État ne prendra pas des mesures pour enfreindre les libertés garanties par la Constitution.
"Nous sommes en démocratie et jamais un homme comme Félix Tshisekedi qui s'est battu aux côtés de son père des années durant, ne prendra un acte pour restreindre le champ de la liberté de mouvement, de manifestation et d'expression", a déclaré Kin-Kiey Mulumba.
Tout en rappelant que Félix Tshisekedi depuis qu'il est président de la République n'a jamais cessé de dire et redire à haute et intelligible voix ce principe, l'ancien ministre de PT-NTIC prévient qu'il faut faire attention.
"Si le chef de l'État n'entend nullement donner ordre aux forces de sécurité pour gazer quiconque comme on l'a vu parfois dans ce pays tout récemment, il existe néanmoins des lois et des magistrats au Congo. Et là aussi, le président de la République a été très clair. S'il n'entend pas intervenir dans l'administration de la justice, c'est à la justice de faire son travail", a souligné le professeur Kin-Kiey.
Et comme magistrat suprême poursuit-il, il ne donnera pas ordre à personne de mettre en prison un juge qui aura appliqué la loi dans sa rigueur.
"En clair, quiconque sera pris en train d'enfreindre la loi se verra bien-sûr appliqué la loi dans toute sa rigueur", martèle Kin-Kiey Mulumba.
En outre, le coordonnateur de CACH/Grand Bandundu rappelle que toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l'État et est punie conformément à la loi.
"Ceci est un simple rappel, ce n'est bien-sûr ni un avertissement ni une menace", conclut Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Jephté Kitsita