
- La Cour Constitutionnelle pour élection présidentielle et législatives nationales (art.74 al.1 );
La Cour Administrative d'appel pour législatives provinciales ;
Le Tribunal Administratif pour élections urbaines, communales et locales.
Le président de la Linelit poursuit en disant que les allégations de corruption qui entourent les élections de gouverneurs et des sénateurs, évoquées par le procureur général pour repousser ces scrutins, ne relèvent pas du droit électoral mais du droit pénal classique. '' Le procureur Flory Kabange Numbi n'étant pas jugé Électoral, la Ceni doit respecter et exécuter son calendrier électoral comme initialement prévu pour élections des sénateurs et des gouverneurs de province. '', a conclu cet expert électoral. Pour rappel, la CENI a réservé samedi une fin de non recevoir à la requête du procureur général Kabange sur le report des élections. De forts soupçons de corruption pèsent sur les élections des sénateurs et des gouverneurs de province. Les députés provinciaux, grands électeurs à ces élections, exigeraient 25.000 $, 50.000$ voire 100.000$ pour accorder leurs voix aux candidats. Plusieurs candidats aux postes de gouverneur et de sénateur ont déjà jeté l'éponge en dénoncant la corruption. C'est le cas notamment de Adam Bombole et de Vidiye Tshimanga, nommé récemment conseiller spécial du président de la République. Même le conseiller spécial de l'ex président de la République Joseph Kabila a aussi abandonné la course pour le poste de sénateur. Les senatoriales sont prévues le 15 mars alors que l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 26 provinces sont prévues le 26 mars. G.M.M.