Un jeune homme est décédé des suites d’une fièvre hémorragique, mercredi 5 août, à l’Hôpital général de Kisangani dans la province de la Tshopo. Selon des sources hospitalières, la victime présentait des symptômes d’une fièvre hémorragique virale notamment le saignement et le vomissement du sang avant sa mort.
Ce décès a fait paniquer la population de Kisangani, craignant une éventuelle apparition du virus Ebola.
Le médecin provincial de la santé de la Tshopo, docteur Francis Baelongandi, appelle la population au calme aussi longtemps qu’aucun résultat n’est encore reçu sur les échantillons du malade, prélevés à l’hôpital général et acheminés jeudi au laboratoire de l’INRB à Kinshasa.
En attendant, le docteur Francis Baelongandi exhorte la population de Kisangani à observer les règles strictes d’hygiène:
«Nous avons demandé à la population de ne pas paniquer. La situation est sous-contrôle et toutes les mesures ont été prises pour éviter la propagation au cas où le résultat se révélait positif. Nous attendons le résultat. Entre temps, il y a des mesures d’hygiène qui doivent être prises notamment le lavage régulier des mains».
Il a par ailleurs invité la population à contacter le centre de santé le plus proche au cas où elle constate un autre cas similaire (forte fièvre, saignements et vomissement).
Le docteur Francis Baelongandi a souligné que le patient était venu de la localité de Yakusu, à 24 km de la ville de Kisangani, en aval du fleuve Congo.
Ce cas de décès suspect intervient un mois après celui de quatre chasseurs, morts après avoir mangé une antilope malade trouvée dans la forêt à Maï-Ndombe, ex-province du Bandundu. Ces morts avaient paniqué la population qui a cru à l’apparition du virus d’Ebola.
Selon les experts, la personne qui souffre d’Ebola présente des maux de tête, des douleurs abdominales, une fatigue intense, de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée.