Relaxé, Prof. Tshibangu Kalala va éventrer le boa !

Jeudi 26 novembre 2015 - 06:05

Très reconnaissant, Professeur Tshibangu Kalala a dit toute sa gratitude à toutes les personnes qui lui ont porté soutient pendant sa détention à la prison centrale de Makala. Il a, dans sa déclaration, expliqué ses motivations par rapport à la détention des dossiers dans l’affaire qui oppose la RDC à l’Ouganda. Il promet, après ses examens médicaux à l’étranger, d’apoporter plus d’éclaircissement sur cette affaire.   

Ci-après, l’intérgalité de la déclaration qu’il a faite  après sa sortie de prison. 

DECLARATION DU PROFESSEUR TSHIBANGU KALALA APRES SA SORTIE DE LA PRISON CENTRALE DE MAKALA

Kinshasa, Mercredi 25 novembre 2015

1. L’opération d’arrestation et de détention arbitraires pendant septs semaines dont j’ai été victime depuis le mardi le 29 septembre dernier a pris fin hier mardi 24 novembre à 16h58’ minutes. Dès le debut, j’ai pris la décision de rester en prison, dans l’honneur et la dignité, et de refuser la liberté dans la honte et la  lâcheté qui m’était proposée par le Ministre de la Justice.

2. Au-délà de ma situation personnelle, ma résistance ouche contre les abus du pouvoir avait un sens plus global. Il faut faire respeter dans notre pays, par les autorités publiques : 1. L’indépendance et le prestige social de la profession d’avocat, 2. Les droits de l’avocat et mes obligations de son client, même si celui-ci est l’Etat de droit, 3. La devise de la République (Justice-Paix-Travail), 4. L’Etat de droit, 5. La constitution et les lois de la République et ainsi que 6. Les droits de l’homme et et les libertés fondamentales. Un congolais qui a travaillé pour le pays doit être correctemnet rémunéré par le Gouvernement.

3. Je profite de cette occasion, et de la situation injuste que je viens de travarser, pour dire à tous les Congolais que les fondateurs de la RDC à Berlin en 1885 ont agi au nom de Dieu-Tout-Puissant pour créer notre pays. Notre pays est donc un grand projet divin. Ainsi, tous les dirigeants politiques qui, profitant d’une parcelle du pouvoir politique qu’ils exercent, se permettent de ridiculiser la RDC et de violer la dignité et les droits des congolais, de se servir eux-mêmes au lieu de servir la République et le peuple, d’avoir la jalousie et la haine comme méthode  gestion des affaires publiques, travaillent clairement contre le projet divin que je viens d’indiquer. Dieu lui-même ne manquera pas de les aveugler et de les punir.

4. Aujourd’hui, le droit a vaincu l’arbitraire, le bien l’a remporté sur le mal, la vérité à triomphé sur les contre-vérités, la lumière de la justice et de l’honnêteté a chassé les ténèbres de la jalousie, de la haine et de la méchanceté.

5. J’ai réfusé, pendant deux ans, de restituer au Gouvernement congolais les pièces du dossier judiciaire dazns l’affaire qui oppose notyre pays à l’Ouganda devant la Cour Internationale de Justice à la Haye aux Pays-bas, j’ai fait en application de l’article 77, alinéa 2 de la loi sur le barreau qui permet à un avocat de ne pas remettre à son client à son client les pièces du dossier judiciaire obtenus par ses prestations jusqu’à ce que ce client paie des honoraires. Mais, des individus méchants et mal intentionnés ont même prétendu que j’avais déjà vendu ces pièces  à l’Ouganda contre plusieurs millions de dollars. Et que c’est pour cette raison que je refuse de les remettre au Gouvernement pour sortir de la prison. Ils ont même parlé de

haute trahision dans mon chef.

6. Moi, je n’ai jamais été pro-ougandais. Je viens donc de remettre ces pièces au Gouvernement de la république pour lui permettre d’assurer la défense des intérêts de notre peuple devant la Cour Internationale de Justice. Ces pièces portenty le sang, les douleurs et les souffrances du peuple de Kisangani , de l’Ituri, de Beni, de Butembo et d’ailleurs. Elles portent également le sang de nos vaillants soldats des FARDC. J’ai conçu et fabriqué une grand partie de ces pièces. J’ai obtenu d’autres pièces par mes recherches personnelles. Je connais donc le code secret de toutes ces pièces. Je les avais donc bien conservées dans l’intérêt  supérieur de notre pays.

7. J’ose espérer que ceux qui vont utiliser ces documents devant la Cur Internationale de Justice sauront détecter le massage profond qui se cache dans ces pièces en vue d’assurer une meilleure défense des intérêts de notre peuple. Je leur souhaite plein succès.

8. après quelques aexamens médicaux à l’étranger, je m’exprimerai plus longuement devant la presse nationale pour éclairer davantage l’opinion publique sur cette triste affaire.

9. Pour terminer, je tiens à présenter mes profonds remerciements aux personnes et organisations qui m’ont apporté leur soutien et leur solidarité pendant ma détention à la prison centrale de Makala. Je peux citer, parmi tant d’autres, tous les avocats congolais dans leurs barreaux respectifs, le collectif d’avocats chargés de ma défense, tous les avocats belges, l’association ACAJ, le Bureau conjoint des droits de l’homme de la MONUSCO, le CICR (qui a pris mon cas en chargeà, la Fondation Bill Clinton pour la paix, la VSV, les Députés Toussaint Alonga et Emery Okundji qui ont porté le débat sur ma situation à l’assemblée nationale, Maïtre Emery Mukendi Wafwana, qui m’a montré l’importance de l’amitié et de la fraternité et mes amis du Rotary Club Kinshasa.

10. Mes remerciements vont spécialement au Bâtonnier Edouard Mukendi Kalambayi, du Barreau de Kinshasa/Gombe, et à Maître Célestin Tunda ya Kasende qui n’ont épargné aucun effort, en tant que facilitateurs, en vue de trouver une solution juste et équitable du conflit qui m’opposait au Ministre de la Justice.

11. Enfin, je remercie mon épouse, ma famille,  mes parents et tous mes amis qui m’ont soutenu tout au long  de ma détention à la Prison Centrale de Makala.

Je vous remercie