Révision constitutionnelle: fayulu prêt à contrer le terrorisme d'état

Jeudi 16 octobre 2014 - 19:21

Révision constitutionnelle : Fayulu prêt à contrer le terrorisme d’état

(KINSHASA)- Le coordonnateur des Forces acquises au changement, Martin
Fayulu a réaffirmé la détermination de son regroupement politique à
combattre le terrorisme d’état qui veut s’installer au Congo-Kinshasa.
‘‘Notre détermination à faire échec à ce projet machiavélique n’a
d’égal que l’intériorisation responsable de notre devoir
constitutionnel, celui de faire échec à tout individu ou groupe
d’individus qui prend le pouvoir par force ou l’exerce en violation de
la constitution de la république, conformément à l’article 64 de la
même constitution’’, a rappelé Fayulu pour qui ses partisans ne
céderont pas au chantage, moins encore aux menaces. Au cours d’une
conférence de presse tenue jeudi à la paroisse Notre Dame Fatima, le
leader de l’Ecidé a exprimé son indignation suite l’attaque sauvage
dirigée contre les prêtres et sœurs de Lodja alors qu’ils délivraient
le message de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Au sujet de
la commission électorale nationale indépendante, le coordonnateur des
Forces acquises au changement a réitéré le combat de l’opposition de
faire échec à toute stratégie de l’abbé Malu Malu de multiplier les
astuces pour obtenir un glissement au-delà de 2016 au profit du
président Kabila. ‘‘ Qu’il soit entendu que pour les FAC et pour le
peuple congolais, qu’il pleuve ou qu’il neige, il faut absolument
organiser les élections présidentielles et législatives en 2016
conformément à la constitution’’, a prévenu Fayulu. Abordant la
question du dialogue, l’opposant radical a dénoncé les manœuvres du
régime qui, au lieu de se conformer à l’accord-cadre d’Addis-Abeba,
préfère le contourner ‘‘en pondant les concertations dont les
résultats sont l’exacerbation de la tension sur le plan interne et la
fragilisation du pays aux fins d’achever son œuvre de destruction du
tissu identitaire de notre peuple’’. Pour Fayulu et les ténors des
Forces acquises au changement, la tenue rapide de ce dialogue
conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du
conseil de sécurité, reste encore pour le moment, l’option la plus
raisonnable pour préserver le pays d’un bain de sang et d’un chaos
certains.