Russ Feingold et l’opposition extrémiste font corps, selon Lambert Mende

Samedi 7 juin 2014 - 20:29

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(KINSHASA)- Le ministre de la communication et médias, Lambert Mende a déploré le fait que l’envoyé spécial des Etats Unis dans les Grands Lacs, fasse corps avec une opposition connue pour ses thèses extrémistes et nihilistes.

‘‘Il appert assez clairement que l’envoyé spécial américain fait chorus avec une frange de l’opposition connues pour ses thèses extrémistes et nihilistes mais on ne voit pas très bien à quel acte du président Kabila ses propos désobligeants répondent’’, s’est-il interrogé. Pour Lambert Mende, il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à la commission électorale nationale indépendante de revoir la nomenclature du cycle électoral en considérant que les élections locales sont moins importantes que les autres. ‘‘Qui leur donne le pouvoir de nous donner des leçons. On s’évertue à le faire par défi en organisant unilatéralement des réunions de type institutionnel et en déclinant des oukases à exécuter par nos institutions’’, a rappelé Lambert Mende. A la Majorité présidentielle, on a promis de ne plus se taire au sujet des ambassadeurs et les envoyés accrédités auprès de la RDC qui haussent le ton contre le régime mais pourtant, n’ont jamais été gratifiés de mandat de tuteur. ‘‘ Nous de la Majorité, rejetons toute prétention de leur part de se substituer à ces institutions, et à chercher à faire le ménage à la place de celles-ci dans les affaires intérieures de politique intérieure’’, a prévenu Mende. Il précise que ce n’est pas parce que le président Kabila exige, conformément à la constitution, que tout le monde, y compris nos partenaires extérieurs respectent l’indépendance de la commission électorale, qu’il s’apprête à manipuler la constitution. En droit congolais, seule la CENI est habilitée à élaborer et à mettre en œuvre le calendrier électoral, indique un communiqué du gouvernement, qui précise par ailleurs que les partenaires étrangers qui émettent des jugements de valeur sur les décisions prises par les institutions congolaises, violent la constitution. Sept ans après les élections de 2006, le gouvernement ne voit pas qu’est-ce qui peut justifier la réactivation des mécanismes du type CIAT entre la communauté internationale et les institutions publiques congolaises.

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