Sénat : la procédure pour le remplacement de Modeste Mutinga est ouverte

Vendredi 2 octobre 2015 - 12:20

Le Sénat s’est réuni hier jeudi en séance plénière pour débattre de l’unique point : procédure en vue du remplacement du rapporteur Modeste Mutinga. Ce dernier avait démissionné pour se conformer au mot d’ordre de son parti, le Mouvement social pour le renouveau, MSR.

Qui remplacera Modeste Mutinga au poste de rapporteur du Sénat? La procédure pour son remplacement est déjà ouverte au Sénat depuis hier jeudi. Modeste Mutinga, rappelons-le, a présenté sa démission la semaine dernière au bureau du Sénat pour se conformer à la ligne de conduite tracée par son parti politique, le Mouvement social pour le renouveau (MSR) ayant quitté la Majorité présidentielle. Ainsi, la procédure pour le remplacement de Mutinga Mutuishayi a été ouverte hier jeudi au Sénat. C’est donc mardi prochain que la plénière procédera à l‘élection du nouveau rapporteur.

Après explication de la procédure conformément au Règlement intérieur du Sénat, la plénière a pris acte de la décision portant ouverture des candidatures au poste, de la durée de la campagne et des modalités de l’élection du rapporteur.

Il faut dire que le dépôt de candidatures au cabinet du président du Sénat va du 1er au 2 octobre 2015 ; le samedi 3 octobre aura lieu l’examen des candidatures, alors que la campagne électorale se déroulera du 3 au lundi 5 octobre. L’élection aura lieu le mardi 6octobre2015.

Les candidats doivent réunir certaines conditions et obéir aux critères de formation, d’expérience, de crédibilité et d’honorabilité pour prétendre au poste de rapporteur. Le président du Sénat a invité, à cet effet, les sénateurs au respect strict de toutes les étapes de l procédure.

Membre incontournable du MSR. Modeste Mutinga a déposé sa démission au bureau du Sénat le 18 septembre 2015 en soutenant qu’il s’agissait pour lui d’une question de dignité et d’honneur. A noter que le MSR fait partie de sept autres partis politiques signataires de la lettre adressée au président de la République, autorité morale du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, lettre par laquelle les chefs de ces partis dénonçaient le glissement en violation des prescrits de la Constitution pour permettre à Joseph Kabila de briguer le troisième mandat en tant que chef de l’Etat. La Majorité présidentielle a considéré que les signataires de la lettre s’étaient auto- exclus de la plateforme de la Majorité présidentielle.

Par Stéphane ETINGA