Session parlementaire ordinaire de mars : la confirmation de l’ouverture attendue ce week-end

Vendredi 13 mars 2015 - 12:27

Nombreux sont les Congolaises et Congolais qui attendent la confirmation de l’ouverture des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2015.

En ce qui concerne l’Assemblée nationale, la tradition veut que, par le truchement de son rapporteur, le bureau de cette chambre législative publie, quelques heures auparavant, un communiqué officiel annonçant la cérémonie d’ouverture de la session.

Dans le cas échéant, la date constitutionnelle de l’organisation de cette cérémonie est le 15 mars. A cette date, l’Assemblée nationale et le Senat procèdent à l’ouverture de leurs travaux respectifs.

Ce communiqué officiel sera, à coup sûr, publié ce vendredi 13 mars ou, au plus tard, ce samedi.

A la lumière de la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en République Démocratique du Congo, » si le 15 du mois de mars … est férié ou tombe un dimanche, l’ouverture de la session a lieu le premier jour ouvrable qui suit « . C’est autant dire que la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire qui pointe à l’horizon aura bel et bien lieu le lundi 16 mars au Palais du peuple, siège du législatif national.

Comme à l’accoutumée, l’occasion sera donnée au président de l’Assemblée nationale de prononcer un discours d’ouverture en vue de partager, avec ses collègues députés nationaux, les faits ayant marqué les vacances parlementaires d’une part, et de les appeler à faire preuve de plus d’abnégation et d’assiduité, d’autre part.

Aubin Minaku a toujours profité de l’occasion pour faire le briefing du calendrier de la session, en rappelant les arriérés législatifs des sessions précédentes et en annonçant les nouvelles matières à inscrire dans le nouveau calendrier.

Généralement, la totalité de ces points sont repris dans le projet de calendrier de la session, élaboré par le bureau de l’Assemblée nationale après consultation des membres de la Conférence des présidents et proposé à l’Assemblée plénière pour enrichissement et adoption.

Contrairement au calendrier d’une session extraordinaire dont l’ordre du jour est préalablement défini et fermé, celui d’une session ordinaire est ouvert, dans ce sens que de nouveaux points peuvent y être insérés même après son adoption par l’Assemblée plénière.

D’ores et déjà, certains députés nationaux, dont Christophe Lutundula, exigent un débat approfondi sur la loi relative au découpage territorial, jugée susceptible de pouvoir compromettre la paix et la tranquillité sur l’ensemble du territoire national.

Dans le même ordre d’idées, l’opinion se rappellera qu’après la suppression par le Sénat d’une disposition subordonnant l’organisation de prochaines élections au recensement général de la population, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku avait promis de mettre tout en œuvre pour revenir sur la loi électorale.

Le chef de la représentation nationale a précisé que cette démarche vise à réinsérer dans cette loi déjà promulguée par le Chef de l’Etat l’article 237 inséré par l’Assemblée nationale, mais supprimé par le Sénat.

Cet article prévoit l’organisation des élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Son application pourrait aboutir au remplacement des sénateurs actuels. Sous cet aspect, cette session parlementaire s’annonce particulièrement décisive à raison des antagonismes internes et intra groupaux pressentis d’abord au sein de la chambre basse, puis entre celle-ci et le Sénat.

Quoiqu’il en soit, les Congolaises et Congolais souhaitent voir le patriotisme gagner les esprits et les amener à privilégier l’intérêt national au détriment des intérêts égoïstes des individus ou des groupes d’individus.

Par Marcel Tshishiku