Président national de l’Alliance des démocrates pour le progrès-Mouvement solidaire pour la démocratie et le développement (ADP-MSDD), Christophe Lutundula a sollicité et obtenu des dirigeants et cadres des comités de base de son parti l’autorisation de signer l’acte constitutif du G7.
Devant des centaines de dirigeants et cadres des comités de base de son parti, l’Alliance des démocrates pour le progrès- Mouvement solidaire pour la démocratie et le développement (ADP-MSDD), réunis samedi 3 octobre au siège du parti à Kinshasa, le député national Christophe Lutundula a dressé un rapport circonstancié de la situation de cette formation politique.
C’était en particulier sur la relation entre l’ADP-MSDD avec la Majorité présidentielle et son appartenance au G7, les ex-sociétaires de la MP qui ont porté à la connaissance du président de la République, de l’opinion nationale et internationale, les inspirations profondes du peuple congolais à la démocratie, au respect de la Constitution et à une alternance pacifique au pouvoir.
« Les dirigeants et cadres de 1‘ADP-MSDD à la base ont pris acte de 1 ‘exclusion du parti de la Majorité présidentielle », a déclaré le président interfédéral de Kinshasa, Ruffin Lakeli.
Dans une déclaration politique lue par le secrétaire général du parti, Roger Ndjoko, juste après les échanges, les militants ont félicité le président national du parti de l’initiative qu’il a prise d’engager l’ADP-MSDD dans la nouvelle dynamique de changement et confirmé l’implication active de tous les membres du parti dans la réalisation effective des objectifs du G7, notamment en ce qui concerne le respect absolu de la loi fondamentale de la République et l’organisation des élections libres, transparentes.
Les dirigeants et cadres des comités de basé de l‘ADP-MSDD ont ainsi donné le quitus au président national et à l’ensemble de la direction du parti pour signer l’acte constitutif du G7,, au nom de tous les membres.
Devant la presse, Christophe Lutundula a loué la communion existante entre lui et sa base.
« On communie bien avec la population », a-t-il indiqué. Avant de s’appesantir sur le processus électoral en ces termes Il ne faut pas qu‘on perde beaucoup de temps. Sachant bien que le temps passe vite et nul d’entre nous ne peut le maitriser, il faut donc le gérer avec parcimonie. Or nous avons es contraintes constitutionnelles, il faut bien les respecter. Il ne faut pas qu‘à un moment donné qu‘on nous dise, que ce n‘est plus possible d‘enrôler des nouveaux majeurs etc. Il appartient donc à la CENI, de vite nous présenter un calendrier électoral. Elle doit cet effet, engager les concertations au sein de la tripartite ».
Par Pitshou MULUMBA
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