Signe de temps qui ne trompe pas : La Ceni secouée par un vaste complot !

Jeudi 22 octobre 2015 - 11:15

Il y a d’un côté l’Opposition qui tient à régler des comptes à ses délégués au bureau de la Ceni. Mais il y a aussi, ce qui prend une tout autre tournure, des cadres de la Majorité qui ont pris pour cible leurs collègues siégeant au bureau de la centrale électorale.

Chasse ouverte

Pourtant, l’Autorité morale de la Majorité présidentielle a clairement défini l’angle de manoeuvre à la Ceni. Seul Malu-Malu doit être remplacé. Et c’est à la composante dont il est issu que cette charge revient. Point barre. Dans l’entendement du Chef de l’Etat, aucun autre mouvement n’est envisageable à la Ceni.

C’était sans compter avec la chasse aux avantages et prébendes caractérisant toute famille politique. Ainsi, dans le sillage du départ de Malu-Malu, certains au niveau de la Majorité voudraient emboîter le pas à leurs collègues de l’Opposition. C’est-à-dire, obtenir par tous les moyens le départ des leurs du bureau de la Ceni. De sorte à provoquer une nouvelle distribution des cartes.

Mais comme il n’y a pas moyen d’entreprendre une démarche officielle dans ce ses, l’option du complot a donc été décidée. Ainsi, des manipulateurs bien embusqués à la croisée des événements tentent d’influencer ces derniers dans le sens de leurs calculs.

Dans cette ambiance volatile, les faits et gestes, comme les moindres propos des camarades en postes à la Ceni sont traqués. Un espionnage échevelé et sans quartier.

A faire rêver

Démonstration : le questeur de la Ceni effectue un déplacement en dehors du pays, vite et sans sommation, il est donné pour démissionnaire et en fuite. Ses liens supposés ou tels avec le G7 sont exhumés, jusqu’à sa vie privée qui nous fait découvrir qu’il est le gendre de l’une des grosses pointures des frondeurs.

Avant que l’incriminé n’ait eu le temps de réagir et de remettre les pendules à l’heure, c’est l vice- président d la Ceni qui est pris dans la tourmente d’un autre complot tout aussi sournois que le premier. Lui aussi est annoncé comme démissionnaire dans les heures qui suivent.

 

Au bout du compte, l’opinion réalise avec un peu de retard qu’il s’agissait d’une vaste opération de règlement des comptes et de chasse aux postes.

 

En effet, se retrouver au bureau de la Ceni au moment des grandes manoeuvres, vaut plus que prendre un maroquin au gouvernement ou piloter une entreprise publique.

 

Dans l’échange d’accusations entre la Ceni et Gouvernement, on a appris qu’aucune structure du pays n’est plus budgétivore que la Ceni en période électorale. On nous parle des salaires de plus de 35 mille dollars pour les membres du bureau.

 

Révélons en plus qu’à l’époque de Ngoy Mulunda par exemple, bon parle d’acquisition de villas de deux millions cinq cents mille, de cinq cents mille et de sommes intermédiaires en dollars pour tous les membres du bureau. Il y a vraiment de quoi faire rêver tout le monde Sans compter que les millions engloutis par la Ceni sont difficilement soumettables à un exercice de contrôle comme au Gouvernement ou au sein du portefeuille.

 

Par LP