Télécommunications : Bientôt un satellite rd congolais

Mercredi 24 juin 2015 - 10:42

La RDC deviendra le troisième pays africain, après l’Egypte et le Nigeria, à se lancer sur orbite

Une grande rencontre a eu lieu hier mardi 23 juin au ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, PT-NTIC en sigle, où le Vice Premier ministre a annoncé le lancement dans les jours qui viennent du satellite rd congolais dénommé Congo SAT ou Congo satellmite .

C’était après ses entretiens avec M. Shao Xu de la firme chinoise China Great Wali Industry Corporation qui assurera le préfinancement du projet avant l’entrée en scène d’Exim Bank avec $US 320 millions.

Thomas Luhaka Lonsedjola s’est réjoui de présider la cérémonie d’une importance indéniable dans le secteur des télécommunications sur le plan continental. La RDC deviendra le troisième pays, après l’Egypte et le Nigeria, à se lancer sur orbite.

La manifestation intervenue hier au cabinet du Vice Premier ministre, ministre des PT-NTIC est l’aboutissement heureux des démarches amorcées il y a quelques années par le Réseau national de télécommunications par satellite (RENATELSAT), service public du secteur ayant monté ledit projet avec le concours chinois avant de solliciter les facilités administratives de la tutelle.

En plus du désenclavement des localités congolaises, le lancement du premier satellite dans l’espace offre plusieurs opportunités comme le transfert technologie et la création d’emplois, les deux ayant une incidence sur le Trésor public.

D’autres importants avantages favorisés par l’acquisition d’un satellite ont été entendus hier. La RDC se verra accorder une autonomie en matière des télécommunications, combler des lacunes de la fibre optique et disposer d’un grand outil pour le meilleur contrôle de tout l’espace géographique national. Cette acquisition ne manquera pas de faire de la RDC, le passage obligé de plusieurs communications africaines.

Tous les bienfaits de Congo SAT seront palpables dans trois ans au moment où interviendra le lancement du satellite à partir de la Chine, une fois tout le financement bouclé.

Par KerK