Tripaix/Gombe : Pour 472,908$ le centre Carter s’empoigne avec son ancien logisticien

Mardi 9 septembre 2014 - 12:46

Le Centre Carter qui a son bureau de représentation au numéro 372 de l‘avenue colonel Mondjiba, dans la commune de Ngaliema, a porté plainte au Tribunal de Paix de Gombe contre son ex-logisticien, Maurice Lwaga Maket. Les infractions retenues à charge de ce dernier sont relatives au faux en écriture usage de faux et abus de confiance. Cette organisation non gouvernementale de droit Américain œuvrant en RDC a saisi la justice contre le précité afin d’obtenir sa condamnation à 100.000 dollars des dommages et intérêts payable en monnaie locale, ainsi qu’aux frais d’instances.
 
En ce qui concerne les faits, les avocats-conseils de la plaignante ont fait savoir qu’en date du 5 novembre 2013, Maurice Lwaga Maket, avait reçu de leur client, la somme de 2,970.95 dollars pour l’achat des pièces de rechange d’un véhicule de marque jeep TOYOTA HILUX de son bureau de Lubumbashi. Et après avoir obtenu cet argent, le cité a prétendu avoir acheté ces pièces de rechanges chez les fournisseurs, à savoir, Révision SPRL, Auto Bisha et Auto Magnifique. Il avait simplement produit les factures sans pour autant faire rapport dans le délai convenu. Selon les mêmes avocats, ces factures lui délivrées par les trois fournisseurs précités indiquent une somme totale de 2.498,042 dollars. Après avoir expédiés ces pièces de rechange à Lubumbashi en date du 6 novembre 2013, il devait remettre à la caisse du centre carter la différence de 472,908 dollars. Jusqu’à ce jour il ne l’a jamais fait.
Et le bureau de Lubumbashi après avoir reçu les pièces lui expédiées, avait constaté que certaines d’entre elles étaient incompatibles avec la jeep TOYOTA hilux.
interrogé à ce sujet le 26 novembre 2013, sur l’incompatibilité des pièces de recharge constatée, ce derniers avait promis par écrit de les remplacer par celles qui soit compatibles. C’est ainsi que l’employeur avait associé un autre agent dans cette démarche pour obtenir le changement des ces pièces auprès des fournisseurs. Maurice Lwaga n’avait remis qu’une partie de ces pièces et avait utilisé cet argent remboursé à ses fins privées. Depuis lors il ne s’est plus présenté à son lieu de travail et n’a restitué aucune somme d’argent au Centre Carter. Après avoir mené des enquêtés, l’employeur avait constaté que les fournisseurs cités par son ancien logisticien n’existent pas aux adresses indiquées. Toutes les factures lui remis ont été confectionnées par ledit employé lui même.
 
En réplique, le cité Maurice Lwaga Moket a demandé au tribunal de rejeter l’action du Centre Carter parce qu’il a dénaturé les faits. Il a indiqué qu’il a réellement travaillé à ce centre en qualité d’assistant administratif et de logisticien pour une durée déterminée. Il gérait l’achat des matériels, équipement et fournitures des bureaux. Il identifiait et sélectionnait des fournitures selon la procédure des achats instituée au sein du Centre Carter, etc. Après avoir reçu le montant sus indiqué. Il s’était rendu dans des magasins qui étaient répertoriés par l‘employeur pour l’achat des pièces de rechange. Arrivé sur le lieu, il n’y avait pas trouvé les pièces qu’il cherchait. Et avait posé le problème à ses chefs s’il pouvait chercher ailleurs et ils étaient d’accord. Raison pour laquelle il avait contacté d’autres fournisseurs, Il n’a jamais détourné les fonds tel que soutien la partie adverse. C’est par là que les problèmes ont commencé. Et il a été licencié. Au lieu de retrancher 472,908 dollars, l’employeur avait retranché dans son décompte final 24.335 dollars. C’est cette raison qui avait poussé l’employé a saisir l’inspecteur du travail pour réclamer ses droits, ont martelé les avocats de l’accusé, Maurice Lwaga.
Cette affaire inscrite sous le RP 24.147 a été renvoyée à deux semaines, soit au 22 septembre 2014, pour la poursuite de l’instruction et les plaidoiries.
Murka