Tshopo: 10 milions​ d’euros de la CTB pour développer l’enseignement technique

Lundi 9 mars 2015 - 08:33

La Coopération technique belge (CTB) a apprêté 10 millions d’euros (10 844 000 dollars américains) pour la redynamisation de l’enseignement technique et la formation professionnelle dans le district de la Tshopo (Province Orientale). En prévision du lancement prochain des activités du projet Edut, un programme d’appui à ces filières, la CTB a organisé du 4 au 6 mars, un atelier de réflexion sur la qualité de l’enseignement professionnel dans les écoles de la Tshopo.

Selon les organisateurs, ce projet est le fruit de l’accord de partenariat entre la RDC et le royaume de Belgique. Il est question notamment d’étudier des voies et moyens d’intéresser les jeunes à embrasser les filières techniques et la formation professionnelle porteuse d’emploi.

Ce projet va s’étaler  sur quatre ans. Il vise la création des cadres moyens préparés pour participer à l’émergence du pays

Selon l’inspecteur principal provincial de l’EPSP/Kisangani I, Marcel Lonji, Ia mise en œuvre de ce projet permettra de redynamiser ces filières aujourd’hui presque négligées.

Cependant, Marcel Lonji soutient que ces filières ont porteuses d’espoir pour l’avenir des jeunes:

«Un jeune qui termine dans ces filières-là peut facilement trouver de l’emploi. Et s’il ne peut pas trouver de l’emploi, dans la partie formation, on l’initie aussi à l’entreprenariat; de sorte qu’il puisse aussi s’auto-employer, créer un emploi pour les autres jeunes.»

Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour que des jeunes gens soient de plus en plus intéressés par ces filières. Le projet doit tenir compte de la dimension Genre, a-t-il assuré.

Les confessions religieuses, qui organisent encore les enseignements techniques et la formation professionnelle, saluent cette initiative de la CTB.

Révérend Lwambo Disasi, coordinateur provincial des écoles conventionnées Kimbanguiste en Province Orientale, propose que ces écoles soient équipées et que frais scolaires soient revus à la baisse. Selon lui, le coût élevé des frais scolaires «fait fuir encore les enfants.»

Pourtant, a-t-il affirmé, il s’agit d’un «domaine pilote: les écoles techniques aident le pays à se développer.»

Ce projet prévoit notamment la création des ateliers modernes pour  une formation de la qualité.