(KINSHASA)- Le secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu a dénoncé ce qu’il qualifie d’acharnement inutile contre la personnalité emblématique d’Etienne Tshisekedi. Il réagissait à la déclaration faite par 25 cadres du parti qui nomme Tshisekedi comme le vrai problème de l’Udps. ‘‘Quels sont ces cadres qui se permettent de dire que le problème, c’est Etienne Tshisekedi. Eux, ils sont qui ? Etienne Tshisekedi a tout donné, toute sa vie pour ce parti. S’ils considèrent que le problème devient Etienne Tshisekedi, qu’ils reconnaissent aussi que toute la vie du parti, c’est Etienne Tshisekedi’’, a-t-il répliqué. Au sujet du dialogue, Bruno Mavungu rappelle que le dialogue n’oppose pas les cadres du parti. Les divergences sont inhérentes à la vie démocratique mais cela, dit-il, ne pose pas problème. ‘‘Le dialogue ne nous oppose pas. Vous comprendrez que l’Udps est vaste. Lors des élections de 2006 comme celles de 2011, il y avait des divergences mais au finish, un compromis avait été trouvé’’, a expliqué le secrétaire général de l’Udps. Il rappelle aux 25 signataires de la déclaration que leur mini-conclave projeté pour septembre ne sert à rien d’autant plus que le congrès du parti est prévu au mois de décembre. ‘‘Ceux qui demandent le conclave au mois de septembre, personne les comprendra parce que le congrès, c’est au mois de décembre. Et cela servira à quoi ?’’, s’est-il interrogé. Vingt-cinq membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social dont la plupart vivent en exil en Europe ou au Canada, ont directement mis en cause le leadership du président et opposant historique Etienne Tshisekedi, dans une virulente déclaration adressée samedi à l’agence Belga. ‘‘L’UDPS traverse en ce moment une grave crise causée par différents actes et comportements répréhensibles et condamnables posés par le président du parti’’, ont-affirmé. ‘‘La crise actuelle a pour nom ‘Etienne Tshisekedi’ et pour prénom ‘‘l’attentisme des cadres de
l’UDPS qui ont peur et refusent de voir cette réalité en face’’. Il y a des manquements graves qui constituent les causes multiples et profondes de la crise que le parti traverse depuis 2013, ont-ils fait savoir. Les frondeurs ont annoncé la tenue d’un mini-conclave en septembre suivi d’une autre assemblée élargie à Kinshasa où sera désignée le nouveau leadership chargé de conduire le parti aux élections.
En cours
