Un fils Bussa agressé, l’Honorable Bussa dénonce !

Mercredi 18 novembre 2015 - 06:12

En début de soirée, hier mardi 17 novembre 2015, il a été donné aux journalistes d’apprendre qu’un certain Gaël Bussa, fils de son père Jean-Lucien Bussa, Député national de la circonscription de Budjala, dans l’ancienne province de l’Equateur, a été victime d’une agression de la part des éléments commis à la régulation de la circulation routière, vers Haute tension, à côté de l’école Berée, dans la Commune de Ngaliema. Un endroit dont la simple évocation rappelle les événements tragiques qui avaient conduit à la liquidation physique de feu Boteti, ancien Vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. La comparaison entre les deux événements s’arrête là. Le fils Bussa, 22 ans révolus, étudie à l’Université Protestante au Congo où il fait le droit. Lui-même ne se reproche de rien. Il dit avoir été surpris par le degré de violence inouïe dont se sont rendus coupables ses agresseurs. Si, par exemple, Gaël Bussa avait commis une contravention routière, de type mauvais stationnement, méritait-il une correction physique ? Son père est convaincu qu’il s’agit d’une stratégie savamment orchestrée pour nuire, en représailles à ses activités politiques jugées dérangeantes. Le Député Jean-Lucien Bussa en veut pour preuve l’agression subie par le fils de la Secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba, peu après le meeting de l’opposition à la Place Ste Thérèse de N’djili, aussitôt qu’elle rentrait d’une tournée politique dans la partie orientale du pays. Le fils de Bazaiba avait disparu des écrans, avant de réapparaitre. La semaine passée, de mauvaises nouvelles sont venues de la ville cuprifère de Lubumbashi où un taximan, excédé par la mendicité forcée des éléments de la Police de roulage, s’est immolé par le feu emportant dans l’au-delà le policier qui l’embêtait. Chaque jour, les téléspectateurs qui suivent les informations de proximité en Lingala sont surpris, sinon énervés par la prolifération des exactions, basses œuvres des brebis galeuses qui ternissent l’image des forces de l’ordre. En ce moment où le pays effectue une traversée de désert, les uns et les autres auraient beaucoup à gagner s’ils se gardaient de poser des actes qui surchauffent les esprits. Il en vaut de l’intérêt de tous. Personne, à vrai dire, n’a intérêt, à mettre le feu à la maison.

La Pros.