Les idées ont les jambes, dit-on. Ici, Jean-Lucien Bussa l’a si bien compris lorsqu’à une année de la présidentielle 2016, il estime que seul, un débat d’idées, un débat serein et constructif, peut placer la RD. Congo sur l’orbite des nations dignes.
Député National, fils de Budjala, dans l’ex-Equateur, Président National du Courant des Démocrates Rénovateurs, Jean-Lucien Bussa Tongba, mieux connu pour sa longue expérience politique, depuis la Deuxième République jusqu’à son passage au Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, sait calculer. En économiste de formation, l’homme place la pointure au-dessus.
Là où plusieurs leaders congolais passent du temps à se triturer les méninges et à personnaliser inutilement les débats, il se soucie, lui, du sort du pays, au-delà des frasques récessives ou des autres fracas liés, naturellement, au séisme électoral à venir.
Dans un livre qui sera porté sur les fonts baptismaux aujourd’hui, à Kinshasa, il scrute les vrais problèmes du Congo à l’aide d’un triangle. D’où, en trois temps, il s’explique sur les fondamentaux de l’Etat, les moyens ou instruments mis en œuvre et, la finalité de l’action de l’Etat vis-à-vis du peuple congolais.
A l’en croire, le Congo-Kinshasa est toujours malade. Il faudrait le réadmettre aux soins d’urgence qui, à son avis, transitent, forcément, par des réformes structurelles et profondes de l’Etat, du moins, dans ses piliers fondamentaux. Puis, il préconise une refonte des instruments économiques dont cet Etat, une fois revisité dans sa composition essentielle, devrait se servir, dorénavant, pour atteindre son but. C’est-à-dire, celui de procurer, en définitive, le bien-être au peuple congolais.
Bussa joue-là, sur un autre terrain. Il voudrait, par son tout nouveau livre intitulé : ‘’Vision politique, un grand peuple pour une grande vision’’ que les discours politiques prennent une nouvelle tournure. Que l’on quitte la page des attitudes défaitistes et pessimistes, pour penser que la RD. Congo, grâce à ses immenses potentialités naturelles ainsi qu’à la diversité de ses populations, a encore des raisons d’avoir foi en son avenir. Bussa y croit et, crève, ici, l’abcès, en pointant du doigt sur les faiblesses qui, naguère, ont vite fait que le pays périclite, jusqu’au fond de la misère qui le classe au bas de l’échelle des pays pauvres de la planète.
Il estime, par contre, qu’il s’agit-là, d’un défi, si pas de plusieurs, que l’intelligentsia politique doit, dès aujourd’hui, s’engager à laver l’affront.
Tel est le sens de son appel à la mobilisation générale à la jeunesse, aux femmes ainsi qu’aux leaders et acteurs politiques, en vue d’une prise de conscience collective de cet échec et de la nécessité de s’unir, comme un seul homme, pour rebâtir, autrement, le Congo de demain. Levez-vous ! En avant, marche !
LPM