(KINSHASA)- Il a suffi 35 minutes aux sénateurs pour voter le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections locales, municipales et urbaines. Drôle de plénière et une mauvaise jurisprudence, a-t-on entendu le ras-le-bol dans les rangs de l’opposition. Le texte recalé à la session extraordinaire de juillet est passé sans problème et à l’unanimité de voix. Aussitôt la loi votée, la session a été directement clôturée par le président du sénat, Léon Kengo wa Dondo. Lui-même a, d’ailleurs, haussé sa voix lors du vote pour dire ‘‘Oui’ au texte. ‘‘C’est moi qui ai convoqué cette séance. Le jour du premier vote, tout le monde n’était pas dans la salle et aujourd’hui, nous avons convié tout le monde. Tout le monde est là, et voyez, à l’unanimité 77 voix. C’est chose faite. Il faut juger le présent. Malheureusement, le vote s’est déroulé en
l’absence de figures de proue de l’opposition au sénat, qui ont refusé de cautionner, selon eux, la violation de la constitution. A la majorité, on a trouvé non fondé ce boycott de quelques sénateurs de l’opposition. ‘‘Quand servez la nation, à un moment, vous effacez votre couleur politique pour l’intérêt de la république’’, a rappelé
le sénateur Pprd, Tekis Mulahila. Il ajoute que ‘‘ceux-là qui n’étaient pas dans la salle, sont ceux-là qui ont peur des élections, de la démocratie et ceux qui ne veulent pas que le peuple congolais puisse fonctionner dans l’harmonie’’. La loi votée sera envoyée au président de la république pour promulgation, a précisé le rapporteur
adjoint du sénat, Jean Pierre Lola Kisanga. Il était important, dit-il, de corriger ce problème technique mais surtout de permettre à la commission électorale nationale indépendante de bien exécuter son calendrier électoral.
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