Victime de sa fidélité à la Majorité Présidentielle : Luzanga exclu de la CODEP

Mercredi 21 octobre 2015 - 11:05

Porte-parole de la Majorité Présidentielle, Sébastien Luzanga Shamandevu est victime de sa fidélité à la famille politique du chef de l’Etat. Après sa radiation de l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), suite à son refus de suivre la nouvelle ligne tracée par son ancienne « Autorité morale », Olivier Kamitatu, un des frondeurs du G7, la nouvelle plate-forme issue de la dissidence avec la Majorité Présidentielle, il vient de subir une seconde sanction. Il s’agit de son exclusion définitive de la Convention Démocratique du Peuple (CODEP) de feu Cléophas Kamitatu, le père d’Olivier.

Selon le Comité exécutif de la CODEP, il est formellement interdit à Luzanga d’engager et de parler au nom du parti, sous peine de poursuites judiciaires.

Dans un communiqué rendu public hier mardi 20 octobre 2015, le président  national de la CODEP, Makonga Bikuri, dénonce avec  véhémence l’imposture du précité, qui est accusé de s’être autoproclamé leader et chef de la Convention Démocratique du peuple (CODEP). Ange Makonga Bikuri précise dans le même communiqué  que Luzanga, resté fidèle à la Majorité présidentielle, est exclu du CODEP pour usurpation de pouvoir.

          Il rappelle à l’intention de la communauté nationale et internationale que le procès- verbal de l’Assemblée constitutive de la Convention Démocratique du peuple, conformément à la loi du 15 novembre 2014,  ne reconnait pas l’intéressé comme co-fondateur, ni participant. Selon le même document, son adhésion au parti n’a été actée qu’à la veille du dépôt de la liste des candidats à la députation provinciale de 2015.

          Ange Makongo souligne que Luzanga, qui a fraichement rejoint la CODEP pour des raisons électoralistes, ne peut prétendre briguer ni le poste de chef d’une cellule ou de responsable d’une antenne du parti.

          Le président du CODEP affirme en outre que sa formation politique est attachée au respect de la Constitution et aux lois du pays.

ERIC WEMBA