
Pour Ghislain Mwanji, commissaire national de la plateforme Le Centre de Germain Kambinga, le bureau de l'Assemblée Nationale que dirige Jeanine Mabunda, n'a fait que jouer son rôle lors de la plénière au cours de laquelle la question liée aux ordonnances de nomination à la Gecamines et à la SNCC a été évoquée.
Et ce rôle, souligne le juriste, "demeure celui de libérer la liberté d'expression et non de la contraindre".
"la motion incidentielle de Charles Nawej est conforme au règlement intérieur de la Chambre Basse du parlement, et son contenu qui était les ordonnances nommant de nouvelles équipes de gestion dans les entreprises publiques en l'occurrence la GEKAMINE et la SNCC présentent certaines faiblesses procédurales. Préoccupé par le débat qu'avait suscité ces actes dans l'opinion nationale, le député Charles Nawej n'a fait qu'exercer sa mission lui confiée par le souverain primaire pour contribuer de manière constructive à la gestion de la Res publica", a-t-il dit.
Cela étant Ghislain Mwanji indique qu'il y'a lieu de "reparler à tous que la démocratie a des fondamentaux notamment la liberté d'expression et encore plus admettre que soit ténu des débats institutionnels pour garantir la bonne marche d'une République démocratique".
Pour sortir de cette ambiance défavorable à la coalition FCC-CACH, ce dernier "en appelle au sens modéré des uns et des autres pour laisser que l'intérêt du peuple soit placé au centre de notre action politique au sein de notre coalition FCC-CACH".
JKM