RDC : "La nouvelle administration devrait rompre avec son passé et montrer que les abus commis par la police ne seront plus tolérés", (HRW)

Vendredi 5 juillet 2019 - 11:11
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Selon Human Rights Watch, "HRW", des policiers ont tiré à balles réelles, tuant une personne, en dispersant les manifestations de l’opposition lors de la marche (non autorisée) du 30 juin 2019. 

Cette organisation non gouvernementale internationale de défense des droits de l'homme et respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme, souligne que la police a également fait usage de gaz lacrymogène, de passages à tabac et d’arrestations arbitraires de manifestants à Kinshasa, ainsi que dans la ville de Goma, dans l’est du pays.

"Les autorités congolaises devraient enquêter de manière approfondie et impartiale sur le présumé recours excessif à la force de la part de la police et demander des comptes aux responsables", a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique Centrale à Human Rights Watch.

HRW appelle dans la foulée le nouveau régime au pouvoir de la République Démocratique du Congo à rompre avec les anciennes pratiques.

"La nouvelle administration de la RD Congo devrait rompre avec son passé et montrer que les abus commis par la police ne seront plus tolérés", conclut-il. 

Pour rappel, la marche de la coalition politique LAMUKA du 30 juin dernier n'était pas autorisée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, qui a estimé que cette date est sacrée pour la République. 

Le jour de la manifestation, des éléments de la Police Nationale Congolaise ont été déployés notamment à Kinshasa pour pour empêcher toute manifestation ou attroupement de plus de 10 personnes.

Jephté Kitsita