
Dans un communiqué signé le dimanche 14 juillet intitulé la "Justice élève une nation", Clément Muza formule une série de proposition pour, selon lui, faire sortir la RDC de la crise post-électorale.
"Obtenir la démission de tous les juges de la Cour Constitutionnelle, suspension des arrêts iniques de la cour constitutionnelle et le maintien de la liste des élus telle que publiée par la CENI, le remplacement des membres de la CENI hors mandat, la modification de la loi électorale et du mode de scrutin devant le souverain primaire, la dissolution au 25 janvier 2020 de toutes les assemblées nationale, provinciales ainsi que le sénat", affirme ce cadre du regroupement politique Arc-en-ciel.
Pour Clément Muza, ses propositions font suite entre autres aux abus de droit, de la fraude, de la corruption constatés notamment lors de la gestion des contentieux électoraux et s'inscrivent dans la logique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, désireux de faire de la République Démocratique du Congo un état de droit.
Pour rappel, Clément Muza a été proclamé élu député national par la CENI pour la circonscription de la Tshangu avant d'être invalidé par la Cour Constitutionnelle.
Malgré cela, il a décidé de déposer une motion incidentielle au bureau de l'assemblée.
Se considérant toujours donc comme député national, Clément Muza dit vouloir par cette démarche obtenir la dénonciation de la gestion interminable du contentieux électoral des législatives nationales.
Élysée Odia