
Le secrétaire général des Nations-Unies salue l'engagement pris par le chef de l'État pour lutter contre la corruption et l'impunité.
C'est dans son rapport couvrant la période du 8 mars au 29 juin 2019, sur la situation politique, sécuritaire, humanitaire et des droits de l'Homme qu'Antonio Guterres a reconnu cette volonté d'endiguer les antivaleurs exprimée par Félix Tshisekedi.
Il a également noté, dans son rapport, plusieurs points positifs dans la marche de la RDC où il s'est dit notamment "encouragé" par les initiatives prises par le chef de pour finaliser la mise en place des institutions et lancer son plan de réformes ainsi que l'ouverture de l'espace politique.
Le patron de l'ONU encourage cependant le chef de l'État dans sa démarche de favoriser la promotion de la collaboration régionale et de renforcer le mécanisme de suivi de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération.
Par ailleurs, A. Guterres a, sur le volet sécuritaire, plaidé pour la professionnalisation des forces de sécurités congolaises dans le renforcement de leurs capacités en matière de commandement, de commandement et de suivi démocratique pour qu'ils soient bien outillées afin de mettre hors d'état de nuire les groupes armés étrangères qui sévissent dans la partie est du territoire national.
Tout en reconnaissant les efforts consentis par la MONUSCO dans la consolidation de l'autorité de l'État et dans la protection des populations, le SG de l'ONU a, évoquant la situation sanitaire qui prévaut en RDC, lancé un appel aux donateurs et aux partenaires pour qu'ils continuent à appuyer les efforts de la RDC dans l'éradication des épidémies de la Rougeole, de Choléra et de la maladie à virus Ebola.
Il sied de noter que la Représentate spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leïla Zerrougui prend part ce mercredi 24 juillet, depuis Kinshasa, à une séance de travail du Conseil de sécurité des Nations-Unies, axée principalement sur la République démocratique du Congo (RDC) qui a débuté à 15h.
Merveil Molo/Stagiaire