Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (UNOCHA) a répertorié plus de "400.000 personnes déplacées" à cause des violences qui ont eu lieu dans le territoire de Djugu, en province de l'Ituri, élevant le chiffre des personnes à assister à 480.000 habitants, en tenant compte des "populations hôtes, toutes aussi vulnérables."
Ces chiffres ont été donnés à l'issue d'une série de formations organisées à l'intention des officiers de police, la société civile et le personnel médical, dans la ville de Bunia, en Ituri.
On compte également environ 153.600 adolescents et jeunes ainsi que 112.320 femmes en âge de procréer dont il faut couvrir les besoins en service de santé reproductive.
Selon le rapport de l'ONUCHA, également 23.520 femmes enceintes avec 3.528 qui pourraient présenter des complications pendant les grossesses et l'accouchement car on enregistre déjà 1.150 cas de césariennes, 21.120 nouveau-nés à prendre en charge, 2.250 cas d'infections sexuellement transmissibles qui méritent aussi des traitements efficaces.
À cela s'ajoute aussi, 5.093 cas, des victimes des violences sexuelles, qui nécessitent aussi l'assistance tant médicale, psychologique que sociale.
En alerte, l'UNFPA (Fonds des nations unies pour la population), lance un appel à mobiliser environ 10,5 millions de dollars américains (10,5 Millions USD), pour offrir des services dits "life saving" en santé de reproduction, de prévenir les violences basées sur le genre et apporter une assistance aux survivants des violences sexuelles.
Glody Murhabazi