Environ 80 femmes ont été sensibilisées au quartier Kabila dans la commune de Kisenso le week-end dernier sur la planifaction familiale.
La campagne a été conduite par la fondation NKENGE à travers son axe de projet d'accès à la santé maternelle et infantile ainsi que les violences basées sur le genre.
"L'objectif n'était pas d'inciter ces filles mères à réduire ou à ne plus faire des enfant, mais plutôt de le faire en tenant compte des écarts. C'est-à-dire, nous préconisons entre 2 à 5 ans, pour permettre à la femme de bien se remettre après l'accouchement et bien préparer l'avenir de son enfant", a dit à 7SUR7.CD Déborah NKENGE présidente de la fondation.
A Kinsenso comme ailleurs, la présidente de la Fondation NKENGE dit constater que les notions de planifiaction familiale sont ignorées par beaucoup de femmes.
"Les jeunes ont besoin d'avoir de l'information et des services de qualité pour répondre à leurs besoins en ce qui concerne la santé reproductive et sexuelle. Si nous ne sommes pas en mesure de répondre à ces attentes, nous allons continuer à avoir des grossesses non désirées et de nombreux avortements clandestins avec un risque important de mortalité, ce qui n'est pas bien pour le pays", a-t-elle conclu.
La fondation NKENGE compte étendre ladite campagne dans d’autres communes de Kinshasa afin de conscientiser les femmes sur les avantages que procure chaque méthode de planification familiale.
Jephté Kitsita