
Le Front Commun pour le Congo, "FCC " a, à l'issue de la réunion de la Conférence des présidents de partis et regroupements politiques tenue samedi 31 août dernier, retiré sa confiance au gouverneur et vice-gouverneur du Kongo-central.
Cette plateforme de gouvernement dont l'autorité morale est l'ancien président Kabila a, par la même occasion, appelé ces deux derniers à démissionner. Décisions prises après le scandale sexuel qui a secoué la province précitée.
Se confiant ce dimanche 01 septembre à 7SUR7.CD, Tony Eloho, un des communicateurs du FCC, salue les décisions prises par la plateforme chère au sénateur à vie Joseph Kabila.
"Le FCC par l'acte politique qu'il vient de poser, se permet d'être en phase avec des millions de Congolais qui ne sont pas seulement originaires du Kongo-Central mais à travers toute la République, qui ont été choqués par ce comportement qui frise une certaine immoralité, entâche même la crédibilité de l'exécutif provincial", a-t-il dit.
Selon Tony Eholo, en cas de refus de l'exécution des décisions du FCC, une motion de censure sera déposée au bureau de l'assemblée provinciale de cette province contre le gouverneur et son vice.
"Nous sommes en train d'attendre leur démission dans le plus bref délai pour passer à la désignation des nouveaux animateurs pour crédibiliser cette institution bafouée. Si cela n'est pas fait, le FCC prendra encore ses responsabilités. Avec nos 32 députés au niveau de l'assemblée provinciale, nous activerons dès la semaine prochaine une motion de censure à l'encontre du gouverneur et du vice-gouverneur afin de relancer la crédibilité souillée de cette institution provinciale", a-t-il expliqué.
Tony Eloho a, dans la foulée, appelé les jeunes qui "aspirent à des fonctions de responsabilité dans les institutions du pays", à être consciencieux et sérieux, afin d'éviter pareils actes.
Jephté Kitsita