Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme ( BCNUDH) a documenté, en juillet 2019, 482 cas de violations des droits de l'homme à travers l'étendue de la RD.
Au cours de la même période, 95 femmes ont été victimes de violentes sexuelles liées aux conflits à travers la RDC.
C'est-ce que renseigne le récent rapport de cette agence de Nations unies sur les tendances de la situation des droits de l'homme en RDC.
Cette étude note une augmentation des cas de violations de droit de l'homme en RDC, par rapport au mois de juin (410).
Ce rapport attribue cette hausse à l'augmentation des actes de violations posés par les groupes armés et des militaires des forces régulières.
Il tient les agents de l'Etat responsables à 48% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires de 31 personnes.
51% des violations documentées, indique le rapport, ont été commises par des combattants de groupes armés, dont les exécutions sommaires de 87 personnes, parmi elles 13 femmes et 14 enfants.
Le rapport de la BCNUDH affirme que 97% des violations documentées en juillet dernier ont été commises dans les provinces affectées par les conflits.
Ces violations, rapporte-t-il, ont entraîné la mort d'au moins 117 civils dont au moins 23 femmes.
La province du Nord-Kivu demeure la plus affectée par des violations. Elle est suivie du Sud-kivu, du Kasaï et Kasaï-central.
De toutes les parties au conflit, affirme le rapport, les principaux auteurs sont les militaires des FARDC ( 30%). Les divers groupes Maï-Maï sont tenus pour responsables à 16 %.
Dans les zones non affectées par les conflits, 14 violations des droits de l'homme ont été documentées. Le rapport en responsabilise les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) à 79 %.
Orly-Darel Ngiambukulu