Kwango : Un député national déplore les actes de vandalisme perpétrés après la mort d'un couple foudroyé à Feshi

Mercredi 25 septembre 2019 - 08:23
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Le député national Fabien Boko Matondo a, au cours d'un entretien accordé à la presse ce mardi 24 septembre 2019, déploré les actes de vandalisme perpétrés après la mort du couple Paulin Muniki Blada et Judith Mungelu [enseignante à l'EP Tata Gangiamba Ndlr], à Mukoso, secteur situé dans le territoire de Feshi, dans le Kwango.

Selon lui, trois personnes accusées d'être auteures de ces actes ont été tuées par la population, outre des casses enregistrées. Une situation qui inquiète la population de cette partie du pays, a-t-il affirmé.

"Nous déplorons un fait assez évident, ce que l'autorité de l'État ne se fait pas sentir dans notre territoire. On ne peut pas imaginer un territoire comme celui-la, qui a plus au moins une superficie de 18 mille mètres carrés, qu'il n'y ait pas un parquet efficace opérationnel, la justice est absente...Les effectifs de la police chez nous, c'est à environ 150 pour un territoire comme le nôtre qui compte 4 secteurs. Ça inquiète la population à telle enseigne que l'autorité prenne des mesures pour les endiguer, les éliminer définitivement", a indiqué F. Boko.

Pour maintenir l'ordre public, l'administrateur du territoire a dépêché des éléments de la police et FARDC dans cette partie de Kwango, a-t-il indiqué.

Cet élu national a par ailleurs appelé à la "conscientisation" et la "responsabilisation" pour mettre fin à cette situation.

"J'en appelle donc aux autorités provinciales et nationales de regarder de près cette situation de manière à ce qu'on puisse renforcer les effectifs et même de l'armée au besoin pour arriver à gérer ce genre de problèmes comme il se doit sinon on risque de livrer nos populations aux aléas de toutes ces barbaries qui se multiplient dans notre territoire", a-t-il ajouté.

Par la même occasion, il a fait savoir que toutes les dispositions ont été prises pour que les dépouilles mortelles de ces individus soient enterrées ce même lundi dans "plus au moins des bonnes conditions".

Prince Mayiro