Les opérateurs économiques, oeuvrant dans le domaine de l'alimentation, ont rassuré à la ministre de l'économie, Acacia Bandubola, qu'il n'y aura pas rupture des stocks des vivres occasionnant la rareté des produits et la flambée des prix sur le marché pendant la période de fêtes de fin d'année.
C'était au cours d'une réunion convoquée jeudi 31 octobre dernier à l'hôtel du gouvernement par la ministre de l'économie nationale, pour évaluer les stocks des opérateurs économiques afin de rassurer le gouvernement de la disponibilité des vivres pour la fin de l'année en cours.
"Globalement, tous les collègues et moi-même, on lui a rassuré qu'il n'y aura pas rupture des stocks, il n'y aura pas de crise sociale à ce niveau. Les collègues qui fournissent les aliments de première nécessité tels que le riz, les poulets, les poissons, eux aussi ont rassuré que les efforts on été faits. Il n'y aura pas de flambée des prix. Nous allons respecter notre donne, c'est-à-dire les prix pratiqués sont des prix qui n'auront pas un impact négatif sur les consommateurs", a fait savoir Kashemwa Désiré, directeur général adjoint de la Sucrerie de Kwilungongo.
Pour ce faire, a-t-il souligné, les opérateurs économiques ont fait part à Acacia Bandubola des problèmes qu'ils rencontrent, notamment la fraude, la contrebande, la concurrence déloyale et la multiplicité des taxes.
Entre temps, les inspecteurs, qui vont descendre sur terrain dans le cadre du contrôle économique dont le début est prévu ce 1er novembre, ont reçu l'ordre de traquer tous les opérateurs économiques qui ne travaillent pas dans le respect des textes, a dit Acacia Bandubola.
Prince Mayiro