Des enseignants du secteur de Ruwenzori (Watalinga) et ceux de la commune rurale de Bulongo disent ne pas être prêts d’accompagner le Syndicat des Enseignants du Congo, (SYECO) section de Beni qui, depuis lundi 04 novembre 2019, a entamé un mouvement de grève pour exiger du gouvernement, le paiement en totalité de leurs salaires y compris ceux de nouvelles unités (N.U).
Les enseignants de Watalinga estiment que ce mouvement de grève n’a pas sa raison d’être. D’où, ils en appellent à la patience en attendant la mise en application des mesures prises par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, prônant la gratuité de l’enseignement de base dans les établissements scolaires publics et conventionnés.
« On doit payer les enseignants progressivement. Et l’affaire ne se passe pas de façon brusque. Cette grève n’a pas un sens d’être parce que le président est là, ça vient de faire seulement une année. Nous demandons au SYECO d’être patient », a indiqué, sous anonymat, un enseignant de la place.
Entre-temps, le Syndicat des Enseignants du Congo, (SYECO) de la sous-division scolaire de Bulongo promet de décider s’il va soutenir les collègues de Beni-territoire ou désister à leur appel ce mardi. Mais, il appelle les parents d’envoyer les enfants à l’école.
« C’est l’assemblée générale qui doit déclencher un mouvement de grève et non une personne », a rétorqué Bénezet Kasereka, président du SYECO/Bulongo.
Joël Kaseso, à Butembo