Le général Sylvano Kasongo, chef de la police ville de Kinshasa, a comparu ce lundi 11 novembre 2019 comme "renseignant" au cours du procès en procédure de flagrance sur le meurtre de l'administrateur gestionnaire adjoint du Centre de santé de référence Vijana, à la Haute Cour Militaire.
Le prévenu Dolly Makambo a cité le commissaire provincial de la police, mettant en avant une correspondance attestant, selon lui, qu'il l'avait requis pour assurer la sécurisation du "site au coeur d'un conflit foncier", abritant la clinique de santé Vijana, dans la Commune de Lingwala.
Sylvano Kasongo a, dans sa déposition devant les juges, rejeté cette thèse du ministre provincial de l'intérieur. C'est le gouverneur, argumente-t-il, qui a le droit de m'instruire dans ce sens.
"Je ne peux pas sécuriser un endroit sans l'instruction du gouverneur", a indiqué le commissaire provincial de la police de Kinshasa.
Aussi, il a été confronté aux questions de l'officier du ministère public, des avocats de la partie civile et de la défense.
Outre l'audition du chef de la police de Kinshasa, le commissaire supérieur adjoint de la police de Kinshasa, Major Charly Kasongo Ilunga, lui aussi cité par le prévenu Dolly Makambo, a été entendu par les juges.
Merveil Molo