La présidente de l'assemblée nationale a ouvert ce lundi 18 novembre 2019, la réunion du réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Jeannine Mabunda espére que cet espace d'échange et de confrontation des idées et des stratégies va entre autre permettre aux parlementaires de l'espace francophone de mieux cerner leur apport dans la lutte contre ses trois maladies.
"à mon humble avis les parlementaires devraient au cours de ces assises définir clairement ce que doit être leur rôle dans ces domaines. Ce rôle pourrait être un rôle de facilitation des engagements régionaux et internationaux, un rôle de facilitation des allocations des ressources suffisantes en faveur de ces pandémies, un rôle d'encouragement des réformes sanitaires", suggère la présidence de la chambre basse du parlement de la RDC.
Pour Mabunda, cette rencontre sera l'occasion pour les parlementaires de l'espace francophone, les experts et d'autres intervenants de faire l'état de lieux à ce stade de la lutte contre ces pathologies, de partager l'expérience de travail pour améliorer l'impact des engagements pris en matière de lutte contre ces fléaux.
Il sied de noter que plus de 35 millions de personnes sont mortes d'infections associées au SIDA, près de 37 millions vivent actuellement avec le VIH à travers le monde, plus d'un million de personnes ont perdu la vie de suite de la tuberculose en 2016 faisant d'elle la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. Il a été constaté que plus de 70% de décès dus au paludisme concernent les enfants de moins de 5 ans, et 14 pays africains sont affectés encore par cette maladie.
Des statistiques données par la speaker de la chambre basse du parlement congolais qui démontrent à suffisance la nécessité de combattre efficacement ses trois maladies surtout dans l'espace francophone.
Pour rappel, le réseau des parlementaires de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme a pour objectif notamment de sensibiliser les populations au sujet de ces maladies et de meilleurs moyens de les prévenir et de les guerrir mais aussi faire valoir et renforcer le rôle des parlementaires dans la lutte contre ces maladies.
Elysée Odia