
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS", a lors d'une déclaration faite à la presse le mardi 19 novembre dernier dénoncé le mauvais traitement et l'acharnement exercés sur certains agents et fonctionnaires de l'État de la ville de Mwene-ditu par leur hiérarchie basée à Kabinda chef-lieu de la province de Lomami.
"L'UDPS détient des preuves et renseignements fiables sur certaines divisions provinciales de services publics à la solde de certains hommes politiques à Kabinda. Les animateurs se transforment en instruments de règlement des comptes envers certains agents et fonctionnaires de l'État de Mwene-ditu, ils sont reprochés d'être soit membres ou assimilés au parti présidentiel ou d'avoir tenu des propos fustigeant l'inaction du gouvernement Lubamba face à l'amélioration des conditions de vie de la population ", a déclaré le président fédéral de l'UDPS à Mwene-ditu, Gérard Tshibanda Kabwe
Dans la foulée, le parti présidentiel indique que certains agents de l'État sont maltraités pour avoir soutenu la pétition initiée par les communautés locales pour que le chef-lieu de la province de Lomami soit ramené à Mwene-ditu ou pour avoir condamné l'exclusion de l'UDPS fédération de Mwene-ditu des organes de prise de décision dans les institutions provinciales.
Pour rappel, une pétition a été lancée il y'a quelques jours par plusieurs ethnies avec à leur tête la communauté Bakwa Kalonji (Kasaï Oriental) pour que le chef-lieu de la province de Lomami soit délocalisé de Kabinda vers Mwene-ditu, d'où plus de 92 000 signatures sont déjà collectées et certains membres de l'UDPS fédération de Mwene-ditu étaient pointés du doigt dans cette affaire.
Socrate Tshimanga, à Mwene-ditu