RDC-Discours de Tshisekedi : "Rien n'est fait au Kasaï dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l'État" (Simon Mulamba) 

Samedi 14 décembre 2019 - 10:25
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Réagissant au discours du chef de l'État, sur l'état de la Nation, prononcé ce vendredi 13 décembre 2019 devant le Parlement réuni en Congrès, le député national Simon Mulamba Mputu se dit "totalement déçu" pour la non réalisation du programme de 100 jours dans la province du Kasaï. 

L'élu du territoire de Tshikapa estime que le président Tshisekedi n'a pas eu "beaucoup d'arguments" pour parler de 100 jours au Kasaï.

"Rien n'est fait au Kasaï dans le compte du programme de 100 jours du chef de l'État. Sur le plan des infrastructures rien n'a été réalisé, aucune route réhabilitée, pas même un hôpital, rien du tout au Kasaï et surtout à Tshikapa. Tout ça c'est parce que à ses côtés il n'y a personne de Tshikapa qui puisse lui dire ce qui se passe à Tshikapa", a déclaré Simon Mulamba. 

Et d'ajouter, "ailleurs il a parlé de plusieurs réalisations, mais chez nous les routes sont détruites, les ponts sont dans un état de délabrement très avancés, donc aucune réalisation. C'est vraiment décevant pour un peuple qui a élu le chef de l'État à plus de 90%".

S'agissant de la nécessité de revenir à deux tours de l'élection présidentielle évoquée par le chef de l'État, ce cadre du parti ENVOL, se réjouit du fait que, la vision du Chef de l'État entre dans la ligne droite du parti ENVOL qui a lancé la campagne de la récolte des signatures en vue de faire réviser la constitution.

Pour Simon Mulamba, la proposition sur la révision constitutionnelle est opportune et que les congolais doivent être sérieusement sensibilisés sur le contenu de cette démarche républicaine. 

Il a encouragé les congolais à signer et faire signer la pétition du parti politique ENVOL pour modifier la constitution qui, selon lui, a fait son temps et accuse désormais quelques insuffisances à corriger. Il estime que la correction des insuffisances "boostera le développement du pays" et de la "jeune démocratie".

Fabien Ngueshe