La Synergie des Associations des Jeunes pour l’Éducation Civique, Électorale et la Promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, (SAJECEK/FORCES VIVES), dit avoir enregistré au cours de l’année 2019, 230 personnes tuées et plus de 180 cas de kidnapping.
Dans son bulletin sur le programme de lutte contre la criminalité et l’insécurité, parvenu à 7SUR7.CD ce jeudi 9 janvier 2020, cette structure des jeunes dénonce l’insécurité grandissante qui a caractérisé la province du Sud-Kivu en 2019.
« L’année 2019 a été caractérisée par une insécurité grandissante au Sud-Kivu. 230 personnes tuées, 462 maisons attaquées par des bandits armés, 52 véhicules braqués, 181 cas d’enlèvement et 66 cas de justice populaire au cours de l’année 2019. La ville de Bukavu a été l’entité la plus touchée avec 62 cas de personnes tuées, 18 cas de justice populaire et avec 139 cas d’attaques des maisons. Le territoire d’Uvira est l’entité la plus secouée par les cas des braquages des véhicules avec plus de 16 cas et 54 cas de kidnapping. Seul le territoire d’Idwji n’a pas enregistré de cas d’attaques ou des personnes tuées par des hommes armes mais s’en sort avec 4 cas de justice populaire », peut-on lire dans ce bulletin.
SAJECEK FORCES VIVES condamne le silence des autorités face à la situation d’insécurité qui endeuille du jour le jour la province.
« L’insécurité se pérennise au Sud-Kivu dans un silence absolu des autorités. Pourquoi les autorités n’arrivent toujours pas à mettre fin à l’insécurité au Sud-Kivu ? », s’interroge cette structure.
Déogratias Cubaka, à Bukavu