L'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) qualifie le licenciement du journaliste congolais Jacques Matand à la BBC, radio britannique, d'un acte "inique visant à faire plaisir à un individu".
Sur Top Congo ce lundi 10 février, son président Kasonga Tshilunde indique que cette décision est motivée par le fait que le Rwanda est devenu un grand soutien de la Grande Bretagne depuis qu'il s'est transformé en pays anglophone.
"Le Rwanda aujourd'hui a comme soutien de taille la Grande-Bretagne depuis qu'il a rejeté le français au profit de l'anglais. Il est même devenu le plus grand pourvoyeur des minerais qu'il vole en RDC", a-t-il dit.
Il a fait savoir par ailleurs, que plusieurs actions peuvent être initiées afin que Jacques Matand soit rétabli dans ses droits. Il a cité, par exemple, la pétition ou infliger un embargo total sur toute l'étendue du pays à la BBC.
"Aucun congolais ne peut plus suivre ce média. L'autre action est de pousser notre confrère d'aller en justice. Nous allons nous battre pour lui commettre des avocats congolais afin de le défendre", a soutenu Kasongo Tshilunde.
Pour rappel, Jacques Matand est Journaliste congolais travaillant à la rédaction Afrique du médias britannique BBC dont le siège est basé à Dakar, au Sénégal. Il a été licencié pour avoir réalisé une interview avec l'écrivain camerounais Charles Onana sur le génocide Rwandais.
Pour la BBC, cette interview constitue une "faute grave" après les menaces du gouvernement Rwandais qui a accusé la radio, d’avoir été "injuste, biaisée et inexacte". Kigali a indiqué aussi qu’il se réservait le droit de prendre des sanctions à l’encontre du médias britannique.
Il sied de signaler que ce licenciement a suscité des réactions notamment à Dakar, où travaille le journaliste congolais. Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) a jugé les motifs évoqués par la radio britannique pour licencier J. Matand de "fallacieux et ridicules"
Prince Mayiro