Trois personnes ont été prises en otage par des hommes armés le mardi 18 février dernier, sur le tronçon routier Ishasha-Nyakakoma situé dans le territoire de Rutshuru, au nord de la province du Nord-Kivu (Est de la RDC). Depuis, elles restent à captivité.
Les sources de 7SUR7.CD dans la région expliquent que le kidnapping a eu lieu autour de 13h30 du mardi. Lors du rapt, les otages étaient au nombre de quatre. Une des victimes a su s’échapper des mains des ravisseurs.
« Il y a 3 personnes qui sont encore en brousse maintenant. L’un des otages est identifié au nom de Baba Belotie, voisin de l’Ecole Primaire d’Ishasha… Mais, il y a un photographe du nom de Mbusa qui a réussi à s’échapper des mains des bandits. Il est déjà rentré à Ishasha », a déclaré Mbusa Aimé Mukanda, coordonnateur de la grande société civile de Rutshuru.
Il affirme également que parmi les preneurs d’otages, deux sont déjà maitrisés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Le coordonnateur de la grande société civile de Rutshuru souhaite cependant, que la justice sanctionne ces bandits arrêtés conformément aux lois de la République.
« Nous ne demandons qu’une seule chose. Qu’ils (2 kidnappeurs arrêtés, Ndlr) soient déférés devant la justice. Qu’ils disent clairement leur commanditaire. Car, nous savons que les rançons qu’ils exigent sont consommées ailleurs que dans la brousse. La brousse n’a pas des boutiques. Que ces bandits soient présentés à toutes les personnes ayant déjà été victimes de kidnapping sur ce tronçon routier », a-t-il insisté.
Le Rutshuru connait une résurgence de l’insécurité caractérisée par le « phénomène kidnapping ». De nombreux passagers qui empruntent la route Butembo-Goma (longue de plus de 300 Kms) sont de fois embusqués par des hommes armés. A cela s’ajoute l’activisme sans précédent des miliciens Maï-Maï.
Entre-temps, les corporations citoyennes du Nord-Kivu plaident toujours pour la pacification de l’Est de la RDC telle que promis par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Joël Kaseso, à Butembo