Tribune: Ogefrem victime de son rayonnement et de son redressement amorcés par le DG Patient Sayiba (JM Mpangi)

Jeudi 16 avril 2020 - 10:36
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Lorsqu'on prône cette notion de la gestion participative et orthodoxe axée sur les resultats, il y a de quoi priver le sommeil à ceux qui se réjouissent de la loi du moindre effort. 

En homme averti et pour comprendre l'actualité qui défraye la chronique sur la prétendue l'interpellation du directeur général de l'Office de gestion et  du fret  multimodal ( Ogefrem),  nous ne nous sommes contentés des informations lues sur les réseaux sociaux ou publiées par certains médias sans verification préalable; chose que la déontologie journalistique prohibe.

Regrettable que la presse  congolaise, qui devrait éclairer l'opinion, est à ce jour envahie par des moutons noirs capables de publier des hérésies et des faussetés extrêmes moyennant  quelques billets de banque.
 
En effet, selon nos sources, par ailleurs crédibles sans l'ombre d'un doute, l'Ogefrem serait victime de son rayonnement actuel au point que beaucoup sont prêts à payer une lourde facture pour espérer un changement susceptible de leur ouvrir la possibilité d'être nommés à la tête de cet établissement public.

En cela, tous les coups sont permis pour mettre K.O le DG Patient Sayiba. Que lui reproche-t-on exactement? Pour satisfaire cette légitime curiosité, car il s'agit de la gestion d'un patrimoine public, nous sommes remontés dans le temps.

Nous sommes le 13 juillet 2017, lorsque la haute hiérarchie du pays décide de remplacer le duo KIKWA- INDIA par le duo SAYIBA-MANZILA.
Une décision prise  pour sauver une entreprise qui n'existait plus que de nom au grand dam de TOUS. Il s'agit d'une époque surnommée "LA MOROSITE", que les agents de l'Ogefrem ne voudraient plus jamais entendre parler 

Pendant ce temps là, l'Ogefrem traversait la pire période de son histoire avec notamment 5 mois d'arriérés de salaire, l'inexistence de couverture médicale et des frais de fonctionnement, le non versement des cotisations sociales dont l'impôt ou l'IRL, un budget approximatif  avec une direction générale où le titulaire et son adjoint se livrent au quotidien en spectacle dans une guerre ouverte au point de vouloir en venir aux mains. 

Bref, une période où les agents sont clochardisés comme ce n'est pas permis. Dans tout ça, et malgré les cris d'alarme des travailleurs à travers notamment leurs syndicalistes, aucune réaction de la justice, de l'inspection  du travail ou d'autres autorités politiques n'a suivi. 

C'est seulement aujourd'hui que ces tueurs de l'Ogefrem  semblent comprendre les notions de bonne gestion alors qu'elles ne sont plus aux affaires. Ils s'erigent curieusement en véritables donneurs des leçons, eux qui sont  des mauvais praticiens!!!

Pour la petite histoire, et nous servant de l'adage qui renseigne que "quelque soit la durée de la nuit, le jour fini par apparaitre", le 23 juin 2017, les syndicalistes obtiennent la convocation d'une tripartite de la Tutelle de l'Ogefrem alors animée par le Vice-premier ministre MAKILA SUMANDA et la présidence de ladite tripartite confiée  à son directeur de cabinet. 

La megestion est à son comble et KIKWA, alors directeur général,  tout comme INDIA, son adjoint,  ou encore Jemsy MULENGWA, le Prèsident du Conseil d'administration ( PCA), ne peuvent rien pour remonter la pente. Bien plus, le procès verbal de remise-reprise signé le 13 juillet 2017 va davantage mettre à nu l'amateurisme qui s'était installé dans la gestion de ce patrimoine de l'Etat.

Les preuves sont là et sont indiscutables. 
A partir de cette dernière date, beaucoup ne croyaient pas au miracle de voir la nouvelle équipe SAYIBA-MANZILA sortir l'Ogefrem du profond gouffre avec l'héritage d'un passif de plus de 40 millions USD.

Mais avec la détermination, sans pareil, la nouvelle équipe a fondé son action  autour de la discipline,  du savoir-faire,  de la justice  et de la paix sociale. D'entrée de jeu, un audit est organisé et les auteurs des malversations qui avaient mis à genoux l'Ogefrem sont  decouverts et mis hors jeu et ce, malgré les interférences de tout genre fondant leur plaidoyer sur une prétendue chasse à l'Homme 

Dans cette agitation, la primature s'est saisie de la question, en mettant en place une commission ad dont les conclusions ont constaté la régularité de la procédure disciplinaire et le caractère gravissime des faits qui ont donné lieu au licenciement  des 9 agents et cadres.

Pour ces derniers, plutôt que de recourir à la justice pour obtenir une éventuelle réhabilitation, ils ont choisi de saper les efforts des nouveaux animateurs de l'Ogefrem comme si cela pouvait les consoler. Pendant ce temps, les résultats sur terrain ont  justifié Patient Sayiba au point de lui valoir le surnom de DOUBLE BABORDS et celui du DG ANDROÏD,  chantés avec joie par  l'ensemble du personnel. 

Comme on ne peut s'en douter,  tous ces mérites n'arrangent  pas les affaires de ceux qui voudraient le voir échouer. Car, les stratégies de travail mises en place présentent de plus en plus  l'Ogefrem comme le porte etandard d'une gestion avertie et cela va notamment de la signature du protocole actualisé OGEFREM-DGDA, à la mise en place d'un  système électronique efficace de gestion du fret congolais à l'import-export, en passant par  la régularisation des rapports avec divers partenaires, le retour au civisme fiscal, la régularité de la paie, l'amélioration du budget qui passe du simple au triple,  la signature des conventions medicales pour une meilleure prise en charge médicale du personnel, la réévaluation des études sur le méga projet intégrateur et régional, "projet sec de Kasumbalesa",   et le retour aux fondamentaux d'un véritable Conseil des chargeurs.

Face à  ces résultats spectaculaires, plutôt qu'y prendre plaisir et donner d'autres bonnes orientations dans ces œuvres qui honorent la RDC, honorée dans ce secteur, une messe noire tenue par certains compatriotes en mal de positionnement multiplie des stratégies pour éliminer l'artisan et ce, par un melange d'accusations infondées et coup bas à tous les niveaux comme si ce pays n'avait droit qu'à la mediocrité. 

A ce jour, nos enquêtes démontrent, sans l'ombre d'un doute, que l'Ogefrem est victime de son rayonnement et que cet acharnement est le fruit de la fameuse politique d'ôtes-toi de là pour que je m'y mette. 

Les autorités politiques, les organes de justice, les organes de presse... devraient jeter un coup d'oeil sur le mobile, la technicité  et la moralité de ceux qui en veulent à Monsieur Patient SAYIBA , DG de l'Ogefrem,  car c'est de lui qu'il s'agit et non de l'Ogefrem comme institution. 

L'investigation se poursuit pour ne pas voir couler ce patrimoine de l'Etat, victime  de son  rayonnement  actuel, 
fruit d'une gestion rigoureuse imprimée par  le duo SAYIBA- MANZILA.

Jean-Michel Mpangi Mutombo