Tshisekedi et Kabila traités d'escrocs : quelles que soient nos tendances politiques, nous devrions nous lever pour condamner ces propos racistes et discourtois (tribune de JP Tshimanga) 

Lundi 27 avril 2020 - 11:56
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Les réactions d'indignation fusent de partout après qu'un journaliste français chroniqueur à la chaîne israélienne i24 News ait traité le président Félix Tshisekedi et son prédécesseu Joseph Kabila, ''d'escrocs''.

Le député national Jean Pierre Tshimanga Bwana a brisé le silence ce lundi en envoyant une tribune dans laquelle il condamne fermement les propos de Christian Malard. 

(Voici sa réaction) 

''C'est déplorable et dégoûtant d'entendre  un journaliste occidental confondre toujours son complexe raciste de supériorité sur l'Afrique avec la démocratie ou la liberté d'expression.
Hier, c'était des propos maladroits teintés de racisme des journalistes occidentaux pour expliquer comment le Covid-19 ferait des ravages en Afrique, avec une légion des cadavres qui joncheraient les rues alors que c'est ce qui se passe chez eux au moment où notre cher continent ne connait pas une propagation exponentielle de cette pandémie comme en Occident. 

Aujourd'hui, c'est pince sans rire que ces maudits journalistes traitent notre chef de l'État et son prédécesseur d'escros tyrans et dictateurs, alors qu il y a eu chez nous une alternance démocratique au pouvoir avec un président sortant et un autre entrant. On peut ou ne pas aimer la RDC mais on doit lui reconnaître une grande avancée dans le processus de démocratisation, par rapport à beaucoup de pays d'Afrique subsaharienne et surtout francophone qui sont souvent épargnés par ces critiques racistes et acerbes provenant souvent des journalistes français. 

Le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Tchad,  le Rwanda, le Burundi, les Guinées, la Côte d'Ivoire, Burkina, etc..  leurs chefs d'État peuvent-ils se comparer au nôtre par rapport à la gouvernance démocratique ? Leurs presses écrites comme audiovisuelles peuvent-t-elles rivaliser, mieux égaler la nôtre en terme de la liberté d'expression ? Je  comprends bien l'attitude discourtoise de ces maudits journalistes français, surtout que  le président Tshisekedi n'a jamais été le candidat de la France, et que Joseph Kabila Kabange en organisant les élections avec nos moyens propres et en  promulguant le nouveau code minier a mis à mal leurs velléités néocolonialistes d'avoir   des mains longues sur les resources naturelles de notre pays. 

Ils se sentent encore plus mal, surtout avec l'échec de leurs prédictions de chaos et bain de sang après nos élections de 2018 réussies, et la passation de pouvoir démocratique et civilisé entre deux personnalités politiques, denrée quasi inexistante en Afrique francophone sauf au Sénégal. Voilà c'est qui justifierait leurs furie et colère sans raison envers les hautes personnalités d'un pays souvrain, j'ai cité notre chef de l'État Félix Tshisekedi et son prédécesseur le sénateur Joseph Kabila Kabange. Quelles que soient nos tendances politiques, nos divergences d'opinions, nous devrions tous congolais de gauche comme de droite, nous mettre debout comme un seul homme pour condamner les propos discourtois et racistes contre notre chef d'État garant de nos institutions et son prédécesseur qui ont fait preuve d'une grande sagesse démocratique d'abord avec la passation démocratique du pouvoirs et ensuite la mise en place d'une grande coalition nationaliste, laquelle malgres quelques couacs dans son fonctionnement, donnent des insomnies aux occidentaux en faisant échec à leur plan macabre pour faire sombrer notre pays dans le chaos après l'élection de 2018. 

Soyons vigilants et unis, ils n'ont pas désarmé et peuvent encore comme les prouvent les propos de ces journalistes racistes revenir à charge en profitant de cette crise sanitaire pour obtenir ce qu'ils n'ont pas eu hier. Voila pourquoi ma demande d'autrefois, d'avoir un vrai cadre des concertations entre les forces politiques de la coalition FCC-CACH, vaut son pesant d'or.

Jean-Paul Tshimanga Bwana/député nationa