La session de formation des membres du Call center du numéro vert 122 organisée par le bureau de la Conseillère du chef de l'État en charge de la lutte contre les violences faites à la femme en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) et le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH), s'est clôturée vendredi 12 juin 2020.
Durant 3 jours, 33 téléopérateurs au total ont été dotés des connaissances sur la prise en charge à distance des victimes des violences basées sur le genre.
"33 personnes au total ont participé à la formation pendant 3 jours sur la prise en charge à distance des victimes des violences basées sur le genre. Nous avons eu 5 facilitateurs qui ont développé plusieurs thématiques, telles que la gestion des cas, l'accompagnement psychosocial, la communication, la santé mentale, les questions de documentation, le suivi et évaluation des cas VBG (Violences basées sur le genre, ndlr) à distance", a fait savoir Mireille Ikoli, spécialiste du programme VBG à l'UNFPA, à l'issue de ces assises.
À l'en croire, cette formation s'inscrit dans le cadre du travail que l'UNFPA et les institutions de la République sont en train d'abattre pour atténuer le risque des violences basées sur le genre qui a augmenté pendant cette période de covid-19.
"Dans ce cadre là, nous appuyons le gouvernement à pouvoir assurer les services de lutte contre les violences basées sur le genre. Pour ce faire, nous avons pensé utile à l'initiative et à la demande de la conseillère spéciale de pouvoir aider à redymaniser la ligne téléphonique 122 pour aider les victimes basées sur le genre pendant cette période de pouvoir obtenir l'assistance à distance mais également celles qui ne savent pas où aller de pouvoir bénéficier d'une orientation pour accéder aux services de prise en charge", a ajouté Mireille Ikoli.
Elle a, par ailleurs, signalé qu'après cette étape, des contacts avec les sociétés de télécommunications seront entrepris pour rendre opérationnelle la ligne verte 122.
De leur côté, les participants à ladite formation se sont dits satisfaits des enseignements reçus. "Ça nous a permis d'être renforcés en capacité pour que nous soyons à même de donner des réponses aux situations de victimisation que nous pouvons enregistrer dans nos communautés ou partout où nous œuvrons", a affirmé Vese Pinzi, membre du call center.
Prince Mayiro