L'homme d'affaires Congolais et collectionneur d'œuvres d'art, Sindika Dokolo, a, à son tour, réagi au verdict final du Tribunal de grande Instance de Kinshasa/Gombe tombé samedi dernier au sujet du procès dit de "100 jours".
Pour Sindika Dokolo, la justice de la République Démocratique du Congo s'est montrée sévère envers le directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe.
"La justice a été sévère avec Vital Kamerhe. La sanction quant à l'argent publique était une promesse du CACH (Cap pour le Changement ndlr)", a-t-il indiqué ce dimanche 21 juin 2020 via Twitter.
S'agissant de la désignation des nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), l'initiateur du mouvement citoyen Les Congolais Debout (LCD) estime qu'il faut d'abord un audit financier de cette institution d'appui à la démocratie.
"Mais on comprend mal comment on peut reconduire d'anciens cadres à la tête de la CENI sans avoir audité les milliards de dollars qui y ont été dépensés en toute opacité. 2 poids, 2 mesures?", S'est interrogé Sindika Dokolo.
Vital Kamerhe, président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) a écopé de 20 ans des travaux forcés pour le détournement de 48 millions USD sortis du Trésor public pour la construction des maisons préfabriquées dans le cadre du programme d'urgence de 100 jours du chef de l'État Félix Tshisekedi.
En outre, l'ancien président de l'Assemblée nationale a écopé de 15 ans de servitude pénale principale pour corruption. Vital Kamerhe est également frappé d'inéligibilité. Le Tribunal a ordonné la confiscation des fonds contenus dans les comptes bancaires de son épouse Hamida Shatur Kamerhe, de sa belle-fille Soraya Mpiana et de son neveu Daniel Shangalume.
Jephté Kitsita