Lors de l'ouverture de la conférence panafricaine sur le projet Grand Inga ce lundi 22 juin 2020, le chef de l'État a rappelé que la RDC abrite le "plus grand potentiel hydroélectrique en Afrique avec plus de 110 GW et la plus grande concentration d’hydroélectricité au monde sur un site, derrière la Chine et la Russie, aux chutes d'Inga avec au moins 44 GW, à environ 150 km de l'embouchure du fleuve Congo".
Selon Félix Tshisekedi, le pays possède aussi plus de 60 GW de potentiel hydroélectrique répartis sur environ 800 sites à travers tout son territoire. Avec ce potentiel, a-t-il dit, la RDC peut satisfaire jusqu'à 40% de la demande en électricité de l'Afrique.
"Avec ce potentiel, en sus de la couverture de ses propres besoins, la RDC peut satisfaire une part importante jusqu’à 40% de la demande en électricité de l’Afrique à un prix compétitif et de manière pérenne", a affirmé le président de la RDC.
Au cours de cette conférence, débutée aujourd'hui, Félix Tshisekedi a indiqué qu'elle s’inscrit dans le cadre de la coopération régionale pour "accélérer l'accès à une énergie durable, propre, abordable et
fiable".
"A cet effet, il visera à encourager les efforts continentaux et mondiaux pour renforcer la coopération et l'intégration régionales en tant que catalyseur pour la réalisation des projets d'hydroélectricité renouvelable et des investissements, de l'innovation et de la mise en œuvre de l'efficacité énergétique sur le continent", a-t-il ajouté.
Ces assises dénommées "World Wide Energy" vont s'étendre sur 8 jours soit du 22 au 29 juin 2020. Elles réunissent en ateliers techniques virtuels des experts sur le projet Grand Inga.
Signalons que cette conférence précède la réunion des chefs d'États africains qui aura lieu en septembre et octobre prochains sous l'égide du président Félix Tshisekedi.
Prince Mayiro