RDC : Une plainte en gestation contre les 6 confessions religieuses qui ont porté la candidature de R. Malonda pour "faux en écriture" (S. Kivwata)

Vendredi 3 juillet 2020 - 12:56
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7sur7

Steve Kivwata, communicateur de la coalition LAMUKA, a dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce vendredi 03 juillet 2020, fait savoir que sa famille politique envisage  d'engager une action judiciaire contre les 6 confessions religieuses pour "faux en écriture" lors du  choix de Ronsard Malonda à la présidence de la Commission Électoralele Nationale Indépendante (CENI).

"Ensemble avec le peuple, nous allons barrer la route à ce choix de Ronsard Malonda et en même temps nous allons engager une action judiciaire contre les 6 confessions religieuses qui auraient confectionné un procès verbal de vote qui n'a jamais eu lieu. Nous allons d'abord chercher ce procès verbal car ils sont à 8 et si les 6 autres se sont mises de côté pour procéder à un vote et imposer le choix de Ronsard Malonda, alors il s'agira là d'un faux en écriture parce qu'ils ne sont pas habilités. Nous allons nous organiser pour préparer une plainte en bonne et due forme...”, a annoncé Steve Kivwata.

En outre, S. Kivwata regrette que le Front Commun pour le Congo (FCC) n'écoute pas la voix de la sagesse au détriment de la voix de la violence.

"Le FCC démontre une fois de plus qu'il n'écoute que le langage de la violence, du feu et du sang des Congolais. Il n'écoute jamais la voix de la sagesse et de la majorité du peuple congolais. Tout le monde a refusé Ronsard Malonda,celui-ci n'a jamais été choisi par les confessions religieuses parce qu'il n'y a jamais eu vote. Le FCC a instrumentalisé 6 confessions religieuses", ajoute Steve Kivwata.

Ces 6 confessions religieuses sont : l'Armée du Salut, Églises Orthodoxe et  Kimbanguiste, la  communauté islamique en RDC, l'Union des Églises Indépendantes et de l'Église de réveil.

Il sied de rappeler que l'Assemblée nationale a entériné le choix de Ronsard Malonda comme candidat des  confessions religieuses pour succéder à Corneille Nangaa la tête de la CENI.

Une décision qui continue à diviser la classe politique et sociale. Nombreux réclament la réforme de la loi électorale et de la  commission électorale nationale indépendante, avant une quelconque  désignation des animateurs pour éviter des élections bâclées en 2023. 

Roberto Tshahe