Les sources militaires citées par la société civile de la chefferie de Baswagha, ont affirmé à 7SUR7.CD que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont repris depuis jeudi 09 juillet dernier, le contrôle effectif des deux positions de miliciens Maï-Maï, dans cette partie du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Ces positions rebelles sont notamment Masumo et Makoko. L’armée les a reconquises après des violants combats avec de nombreux miliciens Maï-Maï qui les occupaient.
« La situation est maintenant calme parce que l’armée tient le contrôle. Il y a déjà une accalmie sauf que certains citoyens (confondus aux Maï-Maï, Ndlr) ont été arrêtés. Mais nous sommes en train de plaider pour leur libération », a expliqué maître Fabrice Rumya, un défenseur des droits humains dans la chefferie de Baswagha.
Le territoire de Lubero fait encore face à l’activisme rebelle. Très souvent, la société civile dénonce les actes de pillage, vols, viols voire tueries à l’actif des groupes armés.
Le 29 juin dernier, l’administrateur du territoire de Lubero, Richard Nyembo, avait du dénoncer « un massacre à ciel ouvert » dans la région. Il faisait allusion aux combats rudes entre deux factions rebelles dans les agglomérations de Bunyatenge et Mbwavinywa.
« La situation de Bunyatenge et Mbwavinywa voire même ses environs va de mal en pire suite aux affrontements des groupes armés conduit par Kabido et Guidon (déjà destitué par ses hommes, Ndlr). Ce qui fait que nous enregistrons beaucoup de déplacés de guerre. Nous sollicitons le commandement SOKOLA de nous appuyer avec même une compagnie des FARDC pour être déployée dans les contrées pour mettre fin à ces tueries et massacres qui se passent à ciel ouvert », avait-il insisté.
Joël Kaseso, à Butembo