Dans un communiqué de presse conjoint, l'Association Congolaise pour l'Aaccès à la Justice (ACAJ) et Justicia Asbl condamnent fermement la répression "sanglante des manifestants et l'utilisation abusive des jeunes pour des intérêts politiques".
"ACAJ et Justicia Asbl condamnent l'utilisation d'armes létales par les forces de l'ordre lors de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée provinciale", ont déploré les signataires de ce document.
Selon ces deux structures, les groupes des jeunes ont été violemment réprimés et dispersés par les forces de l'ordre qui ont fait usage d'armes en tirant des balles réelles sur les manifestants, ayant entraîné des pertes en vies humaines et plusieurs blessés graves.
Louis Ohelo et Le Gentil Awazi, respectivement représentants provinciaux de Justicia Asbl et de l'ACAJ au Maniema, signataires du communiqué de presse appellent l'exécutif provincial à s'habituer aux actions parlementaires.
"Nous recommandons à l'exécutif provincial de s'habituer à l'exercice parlementaire étant donné qu'il est l'émanation de l'Assemblée provinciale dont il a l'obligation de rendre compte", ont-ils fait savoir.
Par ailleurs, ACAJ et Justicia Asbl recommandent aux autorités de Kinshasa, notamment le ministre de l'intérieur et sécurité, de jouer leurs rôles en toute indépendance, chacune en ce qui la concerne tout en respectant les lois et règlemens de la République.
Morisho Tambwe, à Kindu