C'est à l'initiative de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) fédération de Kananga au Kasaï-Central, qu'une messe a été dite ce vendredi 21 août 2020 à la cathédrale saint Clément, afin d'implorer la grâce de Dieu pour que Vital Kamerhe recouvre sa liberté.
Honoré Balowe interfederal de cette formation politique en province, souligne que cette journée a été dédiée à la prière en faveur de leur président national car, selon lui, c'est Dieu le vrai juge.
"Nous nous sommes dits qu'en tant que chrétiens, nous devons amener nos intérêts, qui ne sont autres que demander la grâce de Dieu pour que notre président national ne subisse pas l'injustice mais plutôt la justice. Il est sans ignorer que le véritable juge c'est le seigneur Jésus-Christ, c'est Dieu qui est le vrai juge", a-t-il déclaré.
Mutshipayi Balowe invite tout de même les juges à rendre une justice vraie puisque, poursuit-il, les indicateurs qu'ils détiennent prouvent que la justice n'est pas tellement libre.
"Nous avons demandé que les juges se dépassent, qu'ils puissent surpasser leurs égos de façon à donner une justice vraie, puisque tous les indicateurs que nous avons à ce jour, prouvent que la justice n'est pas tellement libre, elle serait inféodée. Nous, nous sommes de ceux qui disent, nous voulons une justice équitable" a-t-il ajouté.
L'audience du procès en appel du directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe, prévue initialement ce vendredi 21 août, a été une fois de plus reportée. Selon le conseil du président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) contacté par 7SUR7.CD, l'audience a été renvoyée au 18 septembre prochain.
Pour rappel, Vital Kamerhe avait été condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics en ce qui concerne le programme d'urgence de 100 jours du président Félix Tshisekedi, dans son volet construction des maisons préfabriquées.
Alain Saveur Makoba, à Kananga