L'assassinat de deux finalistes qui participaient au Test National de Fin d’études primaires (TENAFEP) dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu suscite une vague d'indignation au sein de la classe sociopolitique congolaise.
« Attristée par cette nouvelle », la présidente de l'Assemblée nationale condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et rappelle qu'une école est un sanctuaire.
« C'est avec grande tristesse que j'ai appris l'ignoble assassinat de deux élèves finalistes du primaire à Masisi au Nord-Kivu, suite à une incursion d'un groupe armé dans leur classe. C'est un crime abject que je condamne avec la plus grande fermeté. Une école est un sanctuaire », a déploré Jeanine Mabunda ce vendredi 28 août 2020 via Twitter.
Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, la speaker de la chambre basse du parlement demande au gouvernement notamment de protéger en particulier les élèves en terminale primaire et secondaire dans les zones d'insécurité.
« Je présente mes condoléances aux familles endeuillées et appelle le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour protéger tous les enfants, en particulier les élèves en terminale primaire et secondaire dans les zones d'insécurité et à traduire en justice les auteurs de ces actes innomables », a-t-elle indiqué.
Le territoire de Masisi était sous tension le jeudi dernier où il y a eu des accrochages entre les forces armées et les miliciens d'un groupe rebelle, à proximité de l'école primaire Ngoyi. Ces heurts ont coûté la vie à 2 écoliers, d'après la présidence de la République.
Merveil Molo